Une quarantaine de participants ont répondu vendredi à l'invitation à dialoguer entre actuels et potentiels futurs riverains de la RN88 à Saint-Hostien.
On retrouvait des gens pour, des gens contre mais malgré quelques échanges un peu tendus juste après la présentation, l'ensemble a été plutôt serein malgré des divergences prévisibles.
Quelles sont les actuelles problématiques et quelles seront les futures ? Un diaporama a permis de présenter les grandes lignes du projet, du pourquoi et de ses nuisances.
Des problématiques soulevées
Puis, pendant plus d'une heure, chacun a ou s'exprimer, les prises de parole étaient d'abord limitées à 2 minutes avec micro et modérateur. Les interventions étaient notées, résumées sur un grand panneau avec deux en-têtes pour résumer les problématiques et les propositions.
Parmi les problématiques, tout le monde s'accorde à dire que la route est dangereuse, bruyante et qu'une déviation est indispensable, surtout pour les poids lourds et les voitures engagées sur de longs trajets. Mais l'objectif est aussi de préserver l'eau avec de nombreuses sources qui pourraient être abîmées par le projet de nouvelle route. Le projet est aussi impactant pour les agricuteurs.
Plusieurs propositions
Au chapitre des propositions, on relève l'idée d'une barrière centrale dans la descente du Pertuis pour éviter les chocs frontaux et donc les accidents graves. Pour Pierre Pommarel (association pour les transports en commun, bus, train), il est important d'investir dans les transports en commun : "Un bus par heure ne coûtera que 500 000 € par an, à rapprocher des 226 millions annoncés et fortement sous estimés du projet de déviation. Il faudrait 80 millions d'euros pour aménagement train Le Puy/Saint-Etienne et avoir des trains rapides. Il resterait 150 millions d'euros pour faire une déviation courte de Saint-Hostien."
Une bonne dizaine de riverains ont laissé leurs coordonnées pour constituer une association. Ces riverains actuels et futurs souhaitent continuer d'avancer ensemble... La concrétisation pourrait se faire dès janvier 2023.
