Après quatre ans d'absence, un médecin généraliste vient de s'installer, à mi-temps, à la maison médicale d'Espaly-Saint-Marcel, quelques mois après deux autres professionnels de santé.

Le rez-de-chaussée de l'Espace Charles-VII à Espaly-Saint-Marcel a été libéré par le jardin d'enfants pour aménager une maison médicale avec cinq cabinets.

Trois cabinets occupés sur cinq

Jean-Michel Vertier, médecin ostéopathe et médecin de la douleur, et Marine Darne Peurière, psychologue spécialisée en clinique de l'enfance et de l'adolescence, occupent chacun un espace depuis le début de l'année.

Et depuis lundi 13 septembre, un médecin généraliste occupe un cabinet. Il s'agit de Nicoleta Darié. Originaire de Roumanie, elle a exercé deux ans dans son pays d'origine avant d'arriver en Haute-Loire il y a dix ans où elle a cumulé des mi-temps à Siaugues-Sainte-Marie et en milieu hospitalier à Paulhaguet. Depuis six ans, elle consulte à 100 % à Siaugues.

Un mi-temps à Siaugues, un mi-temps à Espaly

Pour des raisons familiales et professionnelles, ce docteur a fait le choix de garder un mi-temps à Siaugues et de le compléter à Espaly. Une installation bienvenue dans cette commune qui a connu jusqu'à trois médecins généralistes. Depuis le départ à la retraite du Dr Chabanon, la commune ne comptait plus aucun généraliste. "Tout de suite, l'agenda s'est rempli", indique le Dr Darié qui consulte à Espaly le lundi, le mercredi et le vendredi. "C'est une bouffée d'oxygène pour Espaly et pour le bassin ponot", estime de son côté le Dr Chapon, président de l'Ordre des médecins de Haute-Loire. "C'est difficile de trouver des médecins, encore plus quand il n'y en a plus. C'est toujours plus facile de convaincre de reprendre une patientèle."

Deux cabinets libres

La commune, qui dispose encore de deux cabinets libres, espère remplir rapidement la maison médicale. "On a anticipé en aménageant des locaux. Pour motiver un médecin, autant avoir l'espace qui convient. Les médecins apprécient aujourd'hui d'être à plusieurs pour profiter des échanges", estime de son côté le maire d'Espaly, Christiane Mosnier.