Un plan d'action est mené sur les berges du Dolaizon au Puy-en-Velay pour éradiquer la Renouée du Japon, une plante particulièrement invasive et coriace.

Arrivée en France en 1850 et longtemps vendue en jardinerie pour ses qualités ornementales, la Renouée du Japon est un casse-tête pour qui veut s'en séparer. Il lui en faut peu pour repousser et envahir son territoire.

La meilleure solution est de fatiguer la plante, de la couper ou de la brûler. Elle repousse mais perd de sa vitalité. Il est nécessaire de répéter l'opération de façon très régulière. "La Renouée, c'est une tige creuse avec des feuilles. 3 cm de tige suffit à donner un nouveau plant ailleurs. On peut avoir des plantes de 4 cm de diamètre et 2,50 m de haut", évoque Jean-Michel Chapat, technicien à l'Epage Loire-Lignon.

Treize sites ont été identifiés sur les rives du Dolaizon entre Vals-près-Le Puy et Le Puy-en-Velay. "On passe environ 30 fois d'avril à octobre." Car la présence de la Renouée du Japon en bordure immédiate d'un cours d'eau occasionne des perturbations sur les milieux aquatiques et l'écoulement de l'eau : augmentation du risque d'érosion des berges, ombrage excessif et appauvrissement de la flore et la faune rivulaire et aquatique.

"Il faut être rigoureux pour arriver à éradiquer cette plante."