Antoine-Alexandre Cavroy est devenu samedi matin le nouveau maire de Saint-André-en-Vivarais. Ce châtelain de 40 ans a renversé l'ancien maire, en poste depuis 2001.

Une page se tourne à Saint-André-en-Vivarais et l'avenir dira si les remous de la campagne municipale se seront tus après cette élection. La campagne a été électrique dans ce petite village ardéchois, situé entre Saint-Bonnet-le-Froid, Mas-de-Tence et Devesset.

Deux listes de 11 candidats se sont affrontées pour cette commune rurale de 200 habitants. La liste d'Antoine-Alexandre Cavroy a obtenu 8 sièges sur onze. Le maire sortant, Charles Fouvet, agriculteur de métier et non réélu, a obtenu 3 sièges.

Petit-fils et arrière-petit-fils de maire

Antoine-Alexandre Cavroy, 40 ans, est le fils des propriétaires du château de Montivert sur la commune et participe grandement à l'animation de ce lieu historique. Cet entrepreneur possède des marques horlogères (Christian Jacques, Hopp et Inesens). Il est arrivé en 2013 à Saint-André et y vit de façon permanente depuis un an. Il est la troisième génération à devenir maire après son grand-père maternel à la Grimaudière (Vienne) et son arrière-grand-père paternel à Douai.

Une démocratie participative à la Suisse

Devant son conseil municipal et une assemblée fournie et dûment masquée, le nouveau maire en a appelé au respect, souhaitant s'orienter "vers quelque chose de positif". "Il faut arrêter les règlements de compte et les ragots. A répéter des bêtises, on s'en rend complice".

Appréciant une "participation fantastique" avec 88 et 83 % de participation des électeurs, Antoine-Alexandre Cavroy souhaite miser sur la démocratie participative, une méthode qu'il a connu en Suisse où il vivait, promettant aussi la parution de l'avis de l'opposition "sans filtre".

Trois adjoints

Pour ce mandat, le maire a décidé de s'entourer de trois adjoints contre deux sur le mandat précédent. Il s'agit de Brigitte Charrier, Julien Mongrenier et Régis Grangeon.