Ce n'est pas l'objectif premier du 4L Trophy mais le Saint-Agrévois Mathieu Bourgarel s'est distingué en prenant la 10e place d'une épreuve à laquelle participent 1 270 Renault "4L".

Mathieu Bourgarel, de retour du Maroc après la 21e édition du 4L Trophy, ne manque pas d'anecdotes. A bord de sa 4L n° 172, il s'est distingué en accrochant le Top 10. Il livre son secret sans détour : "C'est la largeur des pneus. J'avais des roues de 155 et on s'est rendu compte qu'on faisait moins de kilomètres grâce à ça", s'amuse-t-il.

Si les premiers cailloux ont quelque peu effrayé l'étudiant de Montpellier, il s'est rapidement pris au jeu. "J'ai été épaté par la solidarité et l'entraide entre les équipages." Son sens de l'orientation l'a aidé à "couper malin" entre les points de contrôle. Car le 4L Trophy n'est pas une course de vitesse mais d'orientation.

Il vend sa 4L pour d'autres aventuriers

Mathieu Bourgarel donne deux conseils aux jeunes intéressés par tenter l'aventure : "avoir un bon klaxon" et une ardoise d'écolier. L'ardoise permet de communiquer lorsqu'on est en panne sur le bord de la route." Mathieu Bourgarel, accompagné de Laetitia Mathon, a plutôt vu l'ardoise des autres. "On n'a connu aucune panne, aucune crevaison. D'autres n'ont pas eu cette chance. Un pilote a cassé deux moteurs sur le rallye. On a vu une 4L qui en était à sa 8e course au Maroc." Mathieu Bourgarel a pu compter sur une Renault déjà affûtée puisqu'elle vient de réaliser son troisième 4L Trophy. Et peut visiblement encore avaler des kilomètres alors qu'elle affiche 170 000 km au compteur. "Elle est en vente", annonce l'étudiant en Master de biologie qui a mis le prix de départ à 3 500 euros.

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