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Brives-Charensac : une trentaine de voitures vandalisées en centre-ville
Une série de vols et dégradations ont été commis à Brives-Charensac dans la nuit de mercredi à jeudi.
C'est le genre d'incivillité qui rend fou de rage. Dans la nuit de mercredi à jeudi, entre 20 et 30 voitures ont été dégradées dans le centre-ville de Brives-Charensac. Les faits ont été commis sur un parking de l'avenue Charles-Dupuy, sur la place du 8-Mai et dans les rues des Lilas et des Hortensias.
Selon plusieurs témoignages, ces dégradations ont eu lieu entre minuit et 4 heures du matin. Ici, un rétroviseur a été brisé. Là, un essuie-glace a été arraché. Là encore, les barres de toit ont été brisées. Plusieurs tentatives d'effractions ont été décelées sur les portières. Le ou les voleurs sont parvenus à entrer à l'intérieur de l'habitacle d'un fourgon.
Ces faits arrivent deux semaines après de précédentes dégradations sur le parking de l'avenue Charles-Dupuy où des enjoliveurs ont disparu, des pneus mis à plat ou des plaques d'immatriculation dérobées.
"Des empreintes ont été relevées. Il faut qu'un maximum de victimes se fassent connaître et portent plainte afin de constituer un dossier. Peut-être cela fera-t-il bouger les choses pour obtenir des caméras de surveillance ou tout autre moyen dissuasif", espère une victime.
"Les incivillités s'étaient calmées depuis l'installation de 8 caméras de suveillance. Mais depuis deux mois, cela reprend. Et cela se passe souvent pendant les week-ends et les vacances scolaires. Je crains que ce soit une bande de jeunes, des adolescents qui traînent en mobylette et boivent quelques bières", se désole le maire Gilles Delabre.
Vandalisme sur la fibre optique : la CGT revendique l'acte
Dans un communiqué de presse, "la commission exécutive du syndicat CGT Energie Haute-Loire revendique la coupure d'alimentation de fibre optique sur Brives-Charensac", peut-on lire. L'acte était donc bien ciblé et les auteurs savaient ainsi que leur action allait avoir un impact conséquent sur les abonnés de Haute-Loire et tous les usagers de téléphonie mobile, fixe et internet sur tout l'axe Le Puy-en-Velay/Saint-Etienne.
Dans le même communiqué de presse, le syndicat CGT Energie Haute-Loire se justifie : "Depuis huit semaines, nous agissons contre la loi Travail et depuis des mois contre la privatisation et le démantèlement de nos entreprises de service public. Le dialogue social n'a jamais été aussi inexistant et l'information au citoyen autant déformée. Nous n'avons plus de solution pour nous faire entendre."