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Mardi soir, l'opus 2 de "Musiques sur un Plateau" porté par l'association Le Festival impromptu s'est refermé là où il avait débuté, salle François-Lods, au Chambon-sur-Lignon.

Dans une ambiance intimiste réunissant une quarantaine d'amoureux du piano, l'excellent Thibaut Crassin a livré un récital remarquable articulé autour de Listz et son héritage.

Au programme de ce concert qui aurait mérité de rallier un public plus étoffé, des oeuvres de Liszt, de Copland et de Ravel.

Les spectateurs ont ainsi savouré de Franz Liszt "Nuage gris", une pièce mystérieuse et la Ballade n°2, une des chefs-d'oeuvres du compositeur. Ils ont été séduit par un morceau étonnant de Aaron Copland "Piano variations". Enfin, ils ont applaudi le sombre tryptique d'inspiration médiévale "Gaspard de la nuit" de Maurice Ravel,  formé de "Ondine", "Le Gibet" et "Scarbo".

Publié dans Haut-Lignon

Le Festival impromptu a invité le pianiste virtuose Thibaut Crassin qui a livré un programme original vendredi soir au temple du Chambon-sur-Lignon.

Ce pianiste belge qui s'était produit en août 2015, est revenu au grand plaisir de son public chambonnais avec un programme tout à fait original constitué d'oeuvres du compositeur contemporain français, Pierre Jodlowski, écrites pour bande son et piano.

Une musique dite "mixte"

Cette musique dite mixte a été présentée par le compositeur lui-même grâce à une interview projetée sur les murs du Temple et le programme a été commenté par Paul-Hubert des Mesnards, le directeur artistique du Festival impromptu, ce qui a facilité le contact avec les  cinq « Séries pour piano et bande son ».

Ces œuvres puissantes et variées explorent les liens qu'entretiennent les sons et les couleurs en faisant voyager les auditeurs entre des espaces méditatifs et des explosions sauvages. Une de ces pièces est pour « piano préparé » modifiant l'instrument en harnachant certaines cordes avec vis, écrous, boulons et caoutchouc.

Une virtuosité époustouflante

Thibaut Crassin développe un jeu où précision, vitesse, intensité du son, énergie et souplesse, se combinent. Il fait le pari de faire découvrir des œuvres qui ne sont pas toujours faciles d'accès qu'il fait partager avec amour, simplicité et élégance.

Cinq vidéos, diffusées pour la première fois en France, des créations originales de Yannick de Coster et approuvées par Pierre Jodlowski, dialoguaient avec les sons et renforçaient l'immersion des spectateurs.

A l'issue du concert, le pot offert par Le Festival Impromptu a permis, à travers l'échange, de continuer la découverte de cette musique contemporaine qui fait trop souvent peur aux néophytes. Et ce type d'événements contribue grandement à vulgariser.

Publié dans Loisirs 2016