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Cinq cents personnes sont venues applaudir mercredi le chanteur Thomas Fersen au foyer rural d'Yssingeaux. Yvan Marc a assuré la première partie.

Les animaux étaient à la fête mercredi soir à l'occasion d'un concert inséré dans la programmation de la saison culturelle donné exceptionnellement au foyer rural. Avec Yvan Marc en chauffeur de salle, le public yssingelais a pu découvrir ou redécouvrir l'univers attachant de l'ours du Meygal avec, notamment, des titres extraits de son dernier album "Nos Vies d'ours".

Puis Thomas Fersen a invité son arche de Noé sur la scène du foyer rural au travers de ses chansons et de ses fables.

A la fois chanteur, musicien et poète, avec sa coiffure de teenager ou de membre du groupe Oasis, il déclame les vers comme il respire. Pas toujours compréhensible avec sa voix éraillée et sa diction de réveil, l'artiste n'en demeure pas moins un roi dans la jungle littéraire.

De ses plus grands succès ("La Chauve souris", "Zaza", "Les malheurs du lion") aux titres de son dernier album, l'élégant chanteur parisien, troubadour accompli, séducteur invétéré, a su capter l'attention des spectateurs d'Yssingeaux et d'ailleurs. Beaucoup d'entre eux étaient conquis d'avance, visiblement familiers des textes de Thomas Fersen, prompts à anticiper les chutes narquoises et reprendre les refrains guillerets.

L'humoriste Ben était samedi sur la scène du théâtre d'Yssingeaux. Son spectacle "Eco-responsable" prouve qu'on peut aborder l'écologie de façon drôle. Ben cultive l'humour vert.

A l'exception des partenariats avec le Festival du rire, les programmateurs de la saison culturelle d'Yssingeaux proposent très rarement un spectacle d'humoriste. L'humour est plus souvent distribué au coeur de spectacles musicaux ou théâtraux.

Il faut donc que l'humoriste en vaille le coup (et le coût). Avec Ben, le service culturel a tapé dans le mille. Les 220 places du théâtre municipal n'ont eu aucun mal à se remplir. "C'est la première fois qu'un spectacle est pris par autant d'abonnés", remarque Fred Bardel. 95 % des places ont été réservées dès le début de la saison. Il ne restait alors que peu de places pour les autres. Emmanuelle et Florian ont sauté sur l'occasion. Le jeune couple de Saint-Jeures est un fan inconditionnel de l'humour de Ben. "On l'a connu dans "On ne demande qu'à en rire", l'émission de Ruquier."

Ben est aussi passé par la matinale de France Inter, le canapé rouge de Michel Drucker le dimanche après-midi ou encore le Comedy Club. Autant de chroniques médiatiques qui ont permis au grand public de savourer un humour qui s'intéresse à l'écologie.

Sur scène, l'artiste s'intéresse à la malbouffe et aux gestes du quotidien qui renvoient aux questions écologistes. "On n'est pas obligé de vivre comme Tarzan ou Cécile Duflot", affirme l'humoriste qui n'avait pas forcément en face de lui un public réceptif partageant ses convictions. A travers son propre exemple, il a aussi montré la complexité du sujet et ses propres contradictions. Tout en étant drôle.

C'est l'un des concerts événements de la saison culturelle d'Yssingeaux. Thomas Fersen sera sur la scène du foyer rural le mercredi 5 avril à 20 heures dans le cadre de sa tournée piano solo.

La première partie sera assurée par Yvan Marc.

La billetterie pour le concert est ouverte à l’office de tourisme d’Yssingeaux (04 71 59 10 76).

Un tarif unique de 20 € est pratiqué.

Le spectacle d’humour « Ben éco-responsable » programmé samedi 11 février à 20 h 30 au théâtre municipal d’Yssingeaux, dans le cadre de la saison culturelle, affiche d'ores et déjà complet.

Une nouvelle fois, les programmateurs de la saison culturelle d'Yssingeaux ont misé juste avec Ruy Blas.

Samedi, pas un strapontin de libre pour suivre les aventures joyeusement décalées de Dom Salluste et Ruy Blas.

Avec les compères de la troupe Les Moutons Noirs, dans une mise en scène échevelée d'Axel Drhey, l'oeuvre de Victor Hugo prend une saveur nouvelle. Et le public ressort enchanté de cette soirée au théâtre.

Le prochain rendez-vous de la saison culturelle, vendredi 9 décembre, le concert insolite avec Guillaume Vallée, affiche complet. 

C'était la soirée des adieux samedi soir au théâtre d'Yssingeaux avec La Maison Quitientchaud et Douce Amère.

Dans une salle pleine à craquer, le groupe La Maison Quitientchaud a donné son dernier concert avant de se séparer. Ils avaient donné leur préavis avant de quitter cette maison qui les accueille depuis dix ans. Entre l'émotion de se dire que c'était la dernière en live et le plaisir toujours intact d'écouter et de réécouter des chansons qu'on entend depuis longtemps, les quatre membres actuels ont été fidèles à eux-mêmes. Des textes d'ici qui se transportent partout, une bonne humeur communicative et des musiciens hors pair. C'est sûr, cette maison, on la regrettera.

En première partie, Douce Amère avait donné le ton. Pierre, accordéoniste était le point commun entre les deux formations programmées samedi puisqu'il a intégré La Maison Quitientchaud avant l'été, pour remplacer Hervé, l'un des fondateurs du groupe. Avec Douce Amère, on a découvert cinq jeunes talentueux avec des textes engagés et poignants comme cette chanson sur l'euthanasie ou plutôt le refus d'euthanasie qui ouvrait puissamment le concert.

On se dit alors qu'ils sont promis à un bel avenir. Mais cet avenir s'écrira différemment puisqu'on apprenait en fin de soirée que c'était, pour eux aussi, leur dernier concert. Tout du moins en Haute-Loire. Il leur reste une date, du côté de Valence, avant de se diriger chacun sur son propre chemin artistique.

"Filles et garçons" (la dernière chanson)

Une aventure de dix années s'achève samedi 19 novembre sur la scène du théâtre d'Yssingeaux. Le groupe La Maison Quitientchaud tire sa révérence lors d'un ultime concert qui se jouera à guichets fermés.

La formation de chansons françaises, attachante en diable, referme définitivement la porte. Cette Maison Quitientchaud était née en 2006 avec le binôme formé par Hervé, le séduisant accordéonniste, et Stéphane, le parolier humaniste.

Du duo au quatuor

Elle avait évolué au fil des saisons et des rencontres, s'étoffant au fur et à mesure jusqu'à devenir quatuor.

"Cette décision d'arrêter a été prise avant l'été. Les uns et les autres avaient le sentiment d'avoir fait le tour du sujet. Chacun avait des envies nouvelles, d'autres projets en tête" relate Julien, le tourneur de la formation.

"Hervé a choisi de stopper l'aventure avant l'été, et Pierre, l'accordéonniste de Douce Amère, a pris le relais pour les dernières dates." Pour autant, les membres de La Maison Quitientchaud ne se détournent pas de l'univers artistique.

Ainsi Pierre-Jean, le batteur, va se consacrer à Lady H, où il est guitariste et chanteur, et la Cafetera Roja. Pierrick, le bassiste, se recentrera sur le conservatoire et son nouveau groupe les Georges de la Loire.

Concert d'adieu à guichets fermés

Ce concert d'adieu se jouera, devant une salle comble, tout naturellement dans ce théâtre d'Yssingeaux qui a toujours accompagné avec bienveillance les destinées du groupe altiligérien.

On peut déjà parier que l'émotion, et déjà la nostalgie, s'insinuera dans bien des coeurs au moment des derniers rappels. Car les refrains entêtants de la Maison Quitientchaud, dont les textes collent si bien à l'époque, ont accompagné avec bonheur cette décennie.

Pour l'heure, faisons fi des regrets et savourons, pour ceux qui ont pris la précaution de réserver leur place, ce moment unique.

La saison culturelle d'Yssingeaux connaît un record en terme d'abonnés. Ce qui amène plusieurs spectacles à se jouer devant une salle pleine, voire à guichets fermés.

Avec 16 spectacles « tout public » la saison continue sur des bases identiques avec 11 spectacles proposés dans l’abonnement et 5 en séance familiale dans le cadre du dispositif « Les enfants, sortez vos parents ».

262 abonnés, un record

Avec 262 abonnés, le théâtre d’Yssingeaux bat son record qui datait de 2011 (230 abonnés). Il enregistre une progression de 55 % par rapport à la saison passée.

Rappelons que la jauge est de 180 fauteuils + 20 strapontins, soit 200 places.

80 % de remplissage avec les abonnés

Rien qu’avec les abonnements, les spectacles atteignent déjà un taux de remplissage de presque 80 % avec un grand nombre de nouveaux abonnés et un public fidèle. Ainsi, 140 nouveaux abonnés sont enregistrés cette année et on dénombre 122 réabonnements sur les 145 de la saison passée.

Les formules les plus plébiscitées sont celles des 5 spectacles (199), suivies par les 8 spectacles (46). La formule complète est choisie par 17 personnes.

Le nombre d’abonnés par spectacle

Blond and blond and blond : 113

Variations énigmatiques : 128

Mickey 3d : 166

Pyjama pour six : 166

La Maison Quitientchaud : 144

Ruy Blas : 143

Ben éco-responsable : 171

Thomas Fersen : 154

Carmen : 96

Pardessus : 128

Rocca/Wally 150 kilos à 2... : 139

Des abonnés venus de 51 communes

L’origine géographique des abonnés est diverse. Ils proviennent de 51 communes dans un périmètre comprenant le Pays de la Jeune Loire et l’Agglo du Puy. La moitié est issue de la commune d’Yssingeaux. Le rayonnement du théâtre sur un territoire élargi est plus que jamais confirmé.

La recette du succès : être généraliste

Sa vocation de scène généraliste ouverte à toutes les esthétiques semble être la recette du succès.

Toutefois, à trop exagérer sur le succès de la campagne d’abonnements, on risquerait à tort de décourager d'éventuels spectateurs. "Pour tous les spectacles, il reste des places quelques jours avant le spectacle à l’occasion de l’ouverture des réservations à l’office de tourisme", rappelle le service culture de la Ville d'Yssingeaux.

Consulter le livret de la saison culturelle en cliquant ici

La compagnie D.F., pour Dominique Freydefont, a donné une adaptation théâtralisée du livre de Franck Pavloff, "Matin Brun", lundi et mardi, au théâtre d'Yssingeaux.

Devant des scolaires, les comédiens Martin Mallet et Jérôme Toucheboeuf ont su faire passer le message brûlant d'actualité de ce recueil publié chez Cheyne Editeur au Chambon-sur-Lignon puis Devesset. Ce texte court et percutant invite efficacement à la vigilance face à tous les totalitarismes.

Après l'interprétation, qui dure une trentaine de minutes au milieu d'un décor minimaliste, le metteur en scène et les deux comédiens ont proposé un temps d'échanges avec les élèves, à la fois autour du texte et des choix artistiques faits par la compagnie pour le mettre en valeur.

Le prochain rendez-vous de la saison culturelle d'Yssingeaux, placé sous le signe de la comédie, affiche d’ores et déjà complet.

"Pyjama pour six", un vaudeville joué par la compagnie Les Enfants Terribles, sera joué à guichets fermés le samedi 5 novembre à 20 h 30.