Afficher les éléments par tag : pharmacie

Un incendie s'est déclaré lundi au petit matin dans la pharmacie de Lempdes-sur-Allagnon, rue Léonce-Lagarde. Le feu serait parti dans le fond du commerce vers 5 h 30 et serait d'origine électrique. Peu de flammes se sont dégagées dans la réserve et la pharmacie a été essentiellement enfumée.

Le feu a été contenu et ne s'est pas propagé à l'étage.

Un mouvement de grogne est lancé chez les pharmaciens qui en appellent aux pouvoirs publics.

A l'appel de l'Union des syndicats de pharmaciens d'officine (l'autre syndicat, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France n'a pas appelé à la grève), ils interpellent le ministère de la Santé et la Caisse nationale d'assurance maladie. "Nous sommes inquiets pour l'avenir", affirme Cyril Tronel, délégué 43 de l'USPO. "Des réformes étaient prévues mais on attend toujours les décrets d'application. En attendant, nos chiffres d'affaires baissent et aucune contrepartie n'est prévue." En clair, la baisse du prix des médicaments voulue par l'Etat devait être compensée mais les pharmaciens attendent toujours.

Les pharmaciens ont décidé de faire la grève des gardes de nuit mais ils ont été réquisitionnés par arrêté préfectoral. Jeudi, de 10 heures à 12 heures, ils vont manifester devant la préfecture au Puy-en-Velay et devant la Sécurité sociale où ils espèrent être reçus par le directeur de la CPAM.

Bientôt des déserts pharmaceutiques ?

"Economiquement, les officines sont plus fragiles aujourd'hui. Un vaccin contre la grippe coûte quatre fois plus cher en Allemagne. Le mopral, un médicament utilisé pour soigner les ulcères, était vendu 55 euros en 1997. Il est actuellement à 9 euros et va passer à 7 euros en juin. On veut faire correctement notre travail et le risque est que des pharmacies ferment. En Haute-Loire, beaucoups d'officines sont réduites à peau de chagrin."

Les pharmaciens craignent aussi la dérèglementation de l'implantation des officines qui pourraient quitter, selon eux, les campagnes au profit des villes, des centres commerciaux et des aéroports.

Le pharmacien Gilbert Masclaux va cesser son activité professionnelle le 1er février après 23 années passées sur la place de la République à Retournac. Dans la vitrine de l'officine, une série de photos le représentent dans son travail au quotidien avec d’anciens clichés de la pharmacie.

Pour Gilbert Masclaux, originaire d'Ardèche, le premier contact avec Retournac débute de façon indirecte dans une salle d'attente du Puy-en-Velay. Les parents de Gilbert, alors jeune diplômé en pharmacie et qui va terminer son service militaire au Centre de recherches du service de santé des armées (CRSSA), engagent la conversation avec les beaux-parents du pharmacien de Retournac qui, justement, recherchent un assistant.

Assistant pharmacien en 1975 à Retournac

Gilbert Masclaux est engagé le 1er octobre 1975 comme pharmacien adjoint par Paul Ferrand avec qui il travaillera pendant un an avant de se marier et de rejoindre son épouse en région lyonnaise. Il décroche un emploi de pharmacien assistant à la Grande Pharmacie Lyonnaise, une institution dans la capitale des Gaules, où au fil du temps, il gèrera les achats puis le personnel : 8 pharmaciens et une quarantaine d’employés.

Il succède à M. et Mme Ferrand en 1993

En 1993, Paul et Camille Ferrand le contactent. Ils recherchent un successeur pour reprendre leur officine en association avec  l'assistant en place, Patrick Chapon. Une proposition qui arrive à une période charnière de la vie professionnelle de Gilbert Masclaux. Le couple et leurs quatre enfants quittent la grande ville lyonnaise et débarquent sur les bords de Loire le 1er juillet 1993.

Gilbert Masclaux va faire profiter l’officine de Retournac de son expérience d’organisation et de gestion informatique dans une grande pharmacie. Deux vagues de travaux en 1995 et 2001 vont profondément modifier et agrandir l’officine.

Agrandir, embaucher, former

En 1993, la pharmacie dispse alors d'une préparatrice, Agnès. Au fil des années, les deux associés font le choix de créer plusieurs emplois en se développant et en élargissant l’amplitude horaire du lundi matin au samedi soir. L’équipe s’agrandit avec l’arrivée de Christine, Françoise, Marie, Alexandra, Claire et Stéphanie. Des valeurs éthiques qui pousseront aussi les deux associés à former plus d’une dizaine d’apprentis.

Ces choix font qu’à l’heure où une pharmacie ferme tous les deux jours en France, Retournac peut s’enorgueillir de disposer de 9 professionnels de santé diplômés dans son officine. Une garantie s'il en faut de qualité et de sécurité.

Il passe la main en février à son successeur

« La clientèle a changé, mais les nouveaux arrivants, souvent jeunes, apprécient le service. J’ai aimé mon métier et cette officine. J'espère que mon successeur trouvera ici autant de satisfaction que moi », glisse Gilbert un brin nostalgique.

Raphaël Duranton, jeune pharmacien, lui succèdera à partir de février. Il sera associé à Patrick Chapon.

Gilbert restera sans nul doute très occupé : une retraite dynamique faite de liberté et de temps libre retrouvé pour d’autres passions ainsi que la possibilité d’être davantage dans son Ardèche natale.

Ne l'appelez plus Pharmacie Ollivier mais Pharmacie Savel. Louis Savel, 26 ans, a officiellement pris les rênes de la pharmacie de la rue des Fossés ce vendredi 1er juillet. Il succède à Jean-Louis et Annie Ollivier qui s'étaient installés à Yssingeaux voilà 32 ans.

Louis Savel est originaire de Chadrac. Après avoir réalisé toute sa scolarité au Puy-en-Velay, il a intégré la faculté de pharmacie de Clermont-Ferrand dont il est sorti en juin 2015 avec le diplôme en poche.

Il a réalisé quelques remplacements à Vorey et au Puy (pharmacie Rousset dans l'avenue des Carmes) avant de s'envoler pour la Réunion avec son amie où il a passé six mois. Il est revenu dans l'Hexagone pour reprendre la pharmacie yssingelaise.