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La session du vote du budget du Département marquée par des échanges consensuels, débutée lundi, se poursuit mardi au Puy-en-Velay.

Le budget 2017 de la Haute-Loire se caractérise par un niveau d'investissement de 41 millions d'euros, une stabilisation du taux de taxe sur le foncier bâti à 21,90% pour la troisième année, une relative maîtrise des dépenses de fonctionnement, des dépenses sociales à la hausse de 4,1%, la baisse des dépenses de gestion (-3,5%).

Des signaux optimistes envoyés

Tout en signalant la baisse inéluctable des dotations de l'Etat, l'augmentation de la participation des Départements aux dépenses sociales qui grimpent, le président Jean-Pierre Marcon et ses troupes souhaitent lancer des signaux optimistes à leurs concitoyens. "On a noté que les collectivités locales ont baissé de 2,29% en 2016 leurs dépenses d'investissement, preuve, semble-t-il d'un manque de confiance de leurs élus locaux. Ici au Département de la Haute-Loire, nous allons à rebours de cette tendance nationale négative."

La performance économique va de pair avec l'amélioration sociale

La feuille de route, avec le cap fixé à 240 millons d'euros d'investissement au service de l'économie et du développement des territoires, est réaffirmée. "L'investissement public est facteur de création d'emplois, surtout d'emploi local. Ne dit-on pas que 1 million d'euros d'investissement équivaut à 10 emplois dans le secteur du bâtiment et travaux publics? Par ailleurs, la performance économique entraîne toujours une amélioration sociale."

La culture contribue au dynamisme des territoires

Jean-Pierre Marcon met encore en relief la nouvelle politique culturelle du Département. "Contrairement aux idées reçues, la culture contribue au dynamisme économique des territoires, des études le démontrent régulièrement." Et de citer comme exemples, les festivals de Saugues et de Craponne qui annoncent, pour 2016, 2 millions d'euros de retombées économiques cumulées.

Publié dans Actualités 2017

Dans la perspective du congrès de l'Assemblée des départements de France (ADF) les 5, 6 et 7 octobre à Poitiers, les présidents des conseils départementaux, de droite comme de gauche, se mobilisent pour réclamer davantage de moyens à l'Etat.

La Haute-Loire s'inscrit dans ce mouvement. Ce mercredi, Jean-Pierre Marcon, entouré de son staff de vice-présidents, invite les Altiligériens à se joindre à cette mobilisation en signant une pétition en ligne jusqu'au dimanche 2 octobre.

Sur cet appel, on lit ceci : "L'Etat doit 270 millions d'euros à la Haute-Loire. Nous aurions pu le consacrer à son développement et à votre quotidien, ça suffit!"

Dotations à la baisse, charges à la hausse

Les 270 millions d'euros (soit une année de budget pour la Haute-Loire) correspondent à la non compensation depuis 2002 des allocations individuelles de solidarité à destination des personnes âgées (APA), des personnes en situation de handicap (PCH) et des personnes en situation précaire (RSA).

Derrière cette initiative, on peut déceler l'espoir qu'en cette période électorale, à l'instar de ce qu'avait fait François Hollande lors du dernier congrès des maires, quelques subsides supplémentaires soient octroyés aux patrons des départements.

Des solutions durables dans la proximité

Pour autant, les élus altiligériens ont bien conscience que l'obtention de rallonge à répétition ne réglerait rien sur le fond et qu'il faut s'atteler à trouver des solutions durables.

Prenant l'exemple du RSA (revenu de solidarité active), Jean-Pierre Marcon signale qu'une meilleure prise en charge des bénéficiaires, au plus tôt et au plus près, au niveau des mairies et des communautés de communes, pourrait permettre de les sortir d'affaire plus rapidement et du coup d'économiser sur un budget qui pèse sur les finances départementales.

Sur ce sujet sensible, le président lance toutefois : "Qu'on cesse de brocarder les gens touchant le RSA en les traitant de feignants de la nation." Une manière de marquer sa différence avec Laurent Wauquiez qui affirme que "l'assistanat est un cancer".

Concrètement, l'exécutif du Département n'envisage pas de mettre la clé sous la porte, ni de renoncer aux investissements prévus, mais tire néanmoins la sonnette d'alarme.


Pour signer la pétition en ligne ou réagir sur ce sujet, le site du département ici

Publié dans Actualités 2016