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Elodie Clouvel, médaillée d'argent à Rio cet été, a été reçue samedi en mairie de Saint-Jeures, commune où résident ses grands-parents.

La réception a été organisée en quelques heures seulement et dans la plus grande simplicité. Samedi après-midi, Elodie Clouvel a été reçue par les élus de Saint-Jeures et du Haut-Lignon.

La récente médaillée d'argent de pentathlon moderne vit entre l'Allemagne et Perpignan. Elle n'en oublie pas ses racines familiales : la Loire surtout où vivent ses parents, et la Haute-Loire, Saint-Jeures en particulier où résident ses grands-parents paternels.

Claudius et Juliette Clouvel vivent à "Charbonnières", un village situé sur l'axe Yssingeaux-Tence, sur la route pittoresque, non loin du barrage de Lavalette.

Les 18 et 19 août, ils étaient les premiers supporters de leur petite-fille qui a brillé au Brésil à l'occasion des Jeux Olympiques, dans la discipline du pentathlon moderne. En famille, ils ont pu admirer les prouesses d'Elodie et apprécier sa médaille d'argent.

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Claudius Clouvel était déjà très fier de sa petite-fille avant les Jeux Olympiques de Rio. Mais le grand-père d'Elodie, qui vit sur la commune de Saint-Jeures, est ce vendredi soir aux anges.

Depuis sa maison du Haut-Lignon, il a suivi les performances de sa petite-fille à distance qui a décroché la médaille d'argent en pentathlon moderne. Il s'agit de la 36e médaille française à Rio, la première française de l'histoire du pentathlon moderne aux JO.

Jusqu'au bout, la Stéphanoise a lutté pour l'or. Mais la précision au tir de l'Australienne Chloe Esposito la prive de la première place.

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Outre les athlètes originaires de la Haute-Loire, comme Romain Bardet, Jessy Trémoulière et Laurence Brize, d'autres athlètes participant aux Jeux Olympiques de Rio ont des attaches avec le territoire. A l'image de la Stéphanoise Elodie Clouvel, en pentathlon moderne, dont les grands-parents paternels vivent à Saint-Jeures.

"Je suis très fier de ma petite fille." Claudius n'avait pas besoin de le dire, on l'avait deviné depuis longtemps. Ce paisible retraité de 79 ans, ancien artisan maçon et couvreur, vit sur le territoire de Saint-Jeures, à "Charbonnières", tout près du barrage de Lavalette, avec sa femme Juliette, 80 ans, dans l'ancienne ferme familiale. Devant l'écran de télévision du salon, il va suivre les exploits de sa petite fille, Elodie, 28 ans, dont les chances de médaille en pentathlon moderne sont réelles.

Ancienne grande espoir de la natation

Claudius, amateur de tous les sports, n'a jamais eu l'occasion de pratiquer. "Le sport, à mon époque, c'était dans les champs, avec la faux et la pioche." Père de trois enfants, Pascal, Patrice et Sylvie, il les a encouragé dans leurs passions. Pascal a percé dans le demi-fond, conquérant de nombreux trophées entreprosés dans une armoire vitrée dans la maison familiale à Saint-Jeures. Membre de l'équipe de France pendant 11 ans, il a épousé une autre grande athlète, Annick, multiple championne de France du demi-fond.

Alors forcément, leur fille, Elodie, a baigné dans le sport. Elle a d'abord percé dans la natation. L'espoir a cotoyé Laure Manaudou et Camille Muffat et est passée tout près de participer aux JO de 2008 avec les nageurs tricolores.

En lice les 18 et 19 août

La petite fille de Claudius Clouvel, mannequin et comédienne à ses heures perdues, a abandonné la natation avant de revenir dans le sport de haut niveau par le biais du pentathlon moderne. Une discipline qui renvoie aux compétences du soldat idéal. Cinq disciplines composent le pentathlon : l'escrime, l'équitation, le tir au pistolet, la course à pied et la natation.

Gendarme, Elodie Clouvel disputera les épreuves les 18 et 19 août avec l'ambition d'accrocher une médaille. "Ce qu'elle a fait, elle le doit uniquement à elle-même. Elle est formidable, je lui tire mon chapeau", insiste Claudius Clouvel, premier supporter.

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