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Romain Bardet et l'équipe AG2R séjournent au Chambon-sur-Lignon. Lundi matin, le coureur altiligérien a répondu aux journalistes avant d'être sollicité par les nombreux supporters.

Détendu et calme. Romain Bardet se présente serein face à une horde de journalistes, français et étrangers, venus l'interroger sur ses ambitions et la 3e semaine du Tour de France. Sur la terrasse de l'hôtel Bel Horizon au Chambon-sur-Lignon, où il séjourne avec son équipe et celle de Trek (Alberto Contador), le coureur AG2R passe 30 minutes face aux crayons, micro et caméras. Alternant les réponses en français et en anglais, il maîtrise l'exercice.

D'abord interrogé sur cette région qu'il connaît si bien, il esquisse un premier sourire. "Ce sont des massifs connus, reposants. Je suis supporté comme jamais." Il note tout de même un bémol, non pas à son encontre, mais envers Christopher Froome. "J'ai appris qu'il avait été parfois invectivé par le public. C'est un champion, il doit être respecté."

Le Brivadois est conscient de ses capacités et de celle de ses coéquipiers. Il prône "le calme et la patience" pour "exploiter les opportunités". "Je suis concentré sur les étapes de montagne. Après Izoard, on fera le point. Je pense que le Tour sera en grande partie joué après Izoard. Je vais jouer crânement ma chance."

Romain Bardet refuse la comparaison entre AG2R et Sky. "Froome a une telle armada. Ils dégagent une homogénéité impressionnante." Il regrette cependant le manque d'initiatives des autres équipes. "On se doit d'exploiter la moindre faille."

Romain Bardet affiche ses ambitions pour la fin du Tour, conscient de l'attente qu'il suscite et de sa capacité à gérer "ce challenge humain". "J'attends le bon moment".

La conférence de presse terminée, l'équipe AG2R s'est retrouvée pour une sortie vélo. Même le jour de repos, ils enfourchent leurs bicyclettes. Des licenciés du Vélo Club du Haut-Lignon et quelques autres amateurs pensaient pouvoir les suivre. On leur a rapidement fait comprendre que ce n'était pas une bonne idée.