vendredi, 10 mars 2017 09:55

Les pêcheurs retrouvent les rivières samedi en Haute-Loire

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L'ouverture de la pêche se fait samedi pour les rivières de 1re catégorie.

6 h 43. Samedi, c'est l'heure à laquelle les pêcheurs seront autorisés à jeter leur canne à l'eau, soit trente minutes avant le lever du soleil. C'est la règle quotidienne qui régira la pêche en rivière de première catégorie jusqu'à sa fermeture, le 17 septembre, trente minutes après le coucher du soleil.

Sur la saison, environ 16 000 cartes de pêche devraient être prises sur le département pour aller taquiner la truite sur les 3 500 km de rivière. "Le pêcheur n'est pas un ramasseur de champignons qui ne veut pas divulguer ses coins. Le pêcheur est passionné et fier de faire partager", assure Antoine Lardon, président de la Fédération départementale de pêche.

Les tarifs

Ils restent inchangés pour la 3e année consécutive. Le prix de la carte interfédérale est de 95 euros, la carte adulte à 73 euros, la carte enfant à 20 euros, la carte découverte (enfant moins de 12 ans) à 6 euros, la carte femme à 32 euros, la carte journée à 10 euros, la carte semaine à 32 euros

Le no kill se développe

Vingt-neuf parcours existent en Haute-Loire, longs en moyenne de 300 m à 1,5 km. Ce mode de pêche se développe en fonction de la volonté des associations locales. "On n'est pas des intégristes. Pour autant, on part du principe qu'il ne faut pas taper dans le stock", indique Antoine Lardon. Rien n'empêche sur les 3 500 km de faire en sorte de relâcher le poisson après la prise, en ayant pris la précaution au moment de monter la ligne, d'enlever le crochet de l'hameçon pour éviter de blesser le poisson.

Un parcours Passion de 12 km

Un parcours spécial, le plus long de France, a été aménagé du côté de Chadron, Arlempdes et Pont de Chadron, dans la haute vallée de la Loire. On passe de 7 à 4 prises maximum par jour et par pêcheur et la maille se situe entre 25 et 35 cm. En dehors de ces mesures, le poisson doit être remis à l'eau. L'idée est de favoriser un prélèvement raisonné.

Deux autres parcours Passion existent : sur la Semène au lieu-dit "Le Prège" à Saint-Didier-en-Velay, et sur la Borne aux Estreys au Puy-en-Velay.

Des études génétiques sur la truite

Les tissus et les écailles de 3 000 truites ont été analysés sur tous les cours d'eau pendant trois ans. Les résultats sont désormais connus et sont quelque peu surprenants : "On a des populations génétiquement marquées dans chaque rivière, malgré l'introduction de poissons d'élevage. Cela veut dire que les poissons qui ont le mieux résisté sont les anciens. Cela démontre aussi qu'on a un patrimoine à préserver, arrêtons de jouer aux apprentis sorciers."

Dernière modification le lundi, 13 mars 2017 15:10