Après le décès du patron en 2015, les filles d'Alain Ollier ont repris les rênes de l'entreprise de transports. Après avoir dû réduire la masse salariale, la société de transports envisage des projets pour redresser la barre.

Le décès brutal d'Alain Ollier à l'été 2015 aurait pu être fatal à son entreprise de transports à Beauzac. Ses filles admettent aujourd'hui que la société n'est pas passée loin de mettre la clé sous la porte. Pour Elizabeth, la femme d'Alain, "c'est dur de voir le nom sur les camions, mais je suis ravie de voir que la relève est assurée".

L'heure est au rebond et à la conquête de nouveaux marchés, que ce soit dans le transport ou dans la logistique, les deux univers de la société beauzacoise.

Créée par Eugène en 1952, la société s'est développée avec Alain Ollier, entouré de sa femme, Elizabeth, puis de ses filles, Séverine et Nadine, en 1999, et son gendre, David, en 2000, au sein de cette structure familiale qui compte aujourd'hui 40 salariés.

L'activité pharmaceutique n'était plus rentable

La restructuration s'est traduite par les ventes du site de Saint-Pierre-de-Chandieu (Rhône) et la cession de l'activité pharmaceutique à une entreprise familiale lyonnaise. "L'activité pharmaceutique n'était plus rentable", reconnaît Séverine Ollier, directrice des ressources humaines, alors que sa soeur, Nadine, est directrice commerciale et logistique, et David directeur du transport. Le groupe est passé de 90 à 40 salariés.

Aujourd'hui, l'activité se recentre sur le parc de Beauzac. L'activité de transports, frigorifique et industrielle, est repositionnée à Beauzac. La logistique s'effectue sur différents sites de Haute-Loire, Loire et Ain.

Un nouveau bâtiment à Beauzac

Aujourd'hui, les Transports Ollier cherchent à rebondir en construisant un dépôt de stockage à "Pirolles" à Beauzac, en lien avec la société JM Plast de Beauzac dans le cadre d'un partenariat, au même titre que les liens qui unissent déjà les Transports Ollier avec la fromagerie de Beauzac, Union Plastic ou encore Moulin.

Un bâtiment logistique de 2 350 m2 pour un investissement de 900 000 euros sont prévus afin de conforter l'activité sur la zone de "Pirolles". "C'est important de conforter cette activité de logistique qui est attendue par les PME locales", affirme Laurent Wauquiez, en visite vendredi pour étudier un possible soutien financier de la Région, au même titre que le Département et la communauté de communes.