vendredi, 18 mars 2016 11:12

Laurent Chorliet se sert d'une sangle comme d'un trampoline (vidéo)

Laurent Chorliet saute sur une sangle de 10 cm de large.|| Laurent Chorliet saute sur une sangle de 10 cm de large.|| Photo La Commère 43||
A Fay-sur-Lignon, Laurent Chorliet s’adonne à sa passion : la slackline. Une discipline très acrobatique où l’on se sert d’une sangle comme d’un trampoline.

Un vieil arbre, un poteau carré et une sangle d’une vingtaine de mètres pour relier les deux supports. A quelques centaines de mètres du village, dans un pré de la propriété familiale, Laurent Chorliet marche et saute sur une sangle de 10 cm. Avec une capacité incroyable à tenter (et réussir) des mouvements inattendus : des rebonds sur les fesses ou le ventre, des saltos arrières ou encore tenir en équilibre sur les mains.

A 19 ans, cet étudiant en école d’ingénieur en agronomie, qui s’est adonné au monocycle dans le passé, est devenu un as de la slackline (traduisez par ligne molle en anglais), une discipline très à la mode à Lyon, ville où il étudie. C’est en Haute-Loire qu’il a pourtant découvert les bases de la slackline en 2013. « Au lycée Léonard-de-Vinci, un copain m’a montré comment marcher sur une corde. On faisait ça sur le rond-point près du bahut. » A l’été 2014, Laurent Chorliet se rend à Millau pour participer au Natural Games, un événement national où était notamment présenté la slackline. C’est le déclic.


90 euros pour débuter avec un kit adapté
Pour débuter, il faut compter 90 euros pour un kit adapté. Le Faynois a depuis dépensé 400 euros pour monter en gamme. Dont 90 euros rien que pour la sangle faite en polyamide, ce qui la rend particulièrement élastique.

Laurent Chorliet a eu l’occasion de se mesurer aux meilleurs de la discipline lors de l’unique compétition de dimension nationale. « On peut alors dire que c’était les championnats de France. » Sur une cinquantaine de participants, l’étudiant s’est classé 12e. Il faut dire qu’il y passe beaucoup d’heures, une quinzaine par semaine quand son planning le lui permet. Avec l’idée d’inventer de nouvelles figures acrobatiques. « Les possibilités sont infinies. On peut en créer chaque jour. Et on apprend très facilement. En un après-midi, on peut déjà acquérir le sens de l’équilibre et marcher sur la sangle. » Avis aux amateurs.


Laurent Chorliet en démonstration chez lui à Fay-sur-Lignon 




Laurent Chorliet en décembre dans un parc à Lyon




Laurent en demi-finale d'une compétition à Lille

Dernière modification le jeudi, 24 mars 2016 15:27