lundi, 29 août 2016 12:05

Avec Adjao Maison, des objets de luxe conçus à Queyrières ont conquis le monde

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La rentrée pour Adjao Maison, créateur de mobilier, luminaires et pièces de décoration uniques à Queyrières, c’est le salon parisien Maison et Objet qui se tient du 2 au 6 septembre.  Réservé aux professionnels et très sélectif, c’est le plus gros salon hexagonal touchant à la décoration sous toutes ses facettes.

Pour Viviane Royer et Michel Philibert, le binôme aux manettes d’Adjao Maison, il n’est pas imaginable de louper les deux éditions de cet événement, en septembre puis en janvier. Les professionnels viennent y découvrir les tendances du moment et y faire leur marché.

Grâce à cet événement, couplé à des salons à Tokyo et à Dubaï, la petite entreprise née en 2008 ne connaît pas la crise.

Les matières naturelles privilégiées

Les architectes, décorateurs d’intérieur, les hôteliers en particulier y ont découvert les merveilles qui sortent de l’atelier caché à Queyrières. Des lampes, des lampadaires, des fauteuils, des tables… des pièces uniques qui font appel à des matériaux nobles dont certains sont dénichés au cœur même de la nature.

Issus des mains expertes de Viviane Royer et Michel Philibert, ces objets privilégient les matières naturelles, le lin, les cocons, la toile de jute, la laine, la fourrure de mouton… Et le bois flotté, le vrai, patiné par la caresse du vent, les brûlures du soleil, le frottement du sable ou des galets, que le couple récupère dans des conditions parfois rocambolesques.

Un arbre-luminaire vendu... 12 000 euros

L’arbre-luminaire constitue sans doute la réalisation phare d’Adjao. Les plus monumentaux coûtent 12 000 euros.

Partout dans le monde, en Europe, aux Etats-Unis, au Canada, en Asie, ces lampadaires inouïs s’invitent dans des hôtels et résidences de luxe, au bord des piscines des milliardaires... Une cliente emballée et richissime en a acquis quatorze pour une de ses demeures de 1000 m2 à Majorque.

Des créations vendues à partir de 200 euros

C’est bien cette niche du luxe qui a permis à Adjao de tirer son épingle du jeu dans un marché de la décoration saturé, tenu par des géants dont les magasins ressemblent à des halls de gare. Toutefois, on peut se procurer des créations d’Adjao à des tarifs plus abordables pour le portefeuille du commun des mortels, à partir de 200 euros.

Pour autant, au-delà du plaisir de pouvoir lâcher la bride à son imagination sans limite dans la création, il faut assurer côté fabrication. Ainsi cette dernière commande à destination des Etats-Unis qui a nécessité des embauches ponctuelles pour livrer dans les délais requis 300 tabourets, 300 poufs, 25 fauteuils.

L'équipe s'étoffe

A l’atelier Michel Philibert est épaulé toute l’année par le Grazacois Jean Buinoud. Et désormais, pour développer la communication, Adjao s’est assuré la collaboration de Pénélope Avo-Boyre. La jeune femme, dans un cursus en alternance de master en marketing à Lyon, a été tellement emballée par l’univers Adjao qu’elle est venue s’installer au Chambon-sur-Lignon avec son compagnon bûcheron élagueur.

Voir le site internet d'Adjao Maison

Dernière modification le samedi, 03 septembre 2016 00:53