lundi, 02 mai 2016 19:44

Le Pertuis : le dépanneur affiche sa colère sur le bord de la RN88

La grue est garée au bord de la RN88.|La grue est garée au bord de la RN88.|La grue est garée au bord de la RN88.|| La grue est garée au bord de la RN88.|La grue est garée au bord de la RN88.|La grue est garée au bord de la RN88.|| Photo La Commère 43|Photo La Commère 43|Photo La Commère 43||
Aucun automobiliste empruntant la RN88 par Le Pertuis depuis dimanche n'a pu échapper à la vue de cette grue, garée sur un parking dans la traversée du bourg et soulevant un container de 3,5 tonnes.

Cette affichage en taille XXL et suspendue est l'oeuvre de l'entreprise Assistance 24, gérée par la famille Joubert qui possède trois sites en Haute-Loire : à Saint-Germain-Laprade, Lempdes-sur-Allagnon et au Pertuis.

Le dépanneur affiche publiquement sa grogne de ne plus figurer sur les listings des dépanneurs sur les grands axes comme l'A75 ou la RN88 depuis quelques semaines ou plusieurs mois. Sans explication.

Assistance 24, spécialisée dans les remorquages difficiles, possède 40 camions spécifiques dont 25 en haute-Loire. La société intervient en Haute-Loire, Ardèche, Lozère et Loire depuis 36 ans, en particulier pour dépanner les poids lourds et dans les situations difficiles. "Nous sommes agréés par l'Etat pour intervenir depuis un an sur l'A75. Et depuis quelques temps, on n'apparaît plus sur les listings des astreintes pour intervenir sur l'autoroute. On ne nous a donné aucune explication", indique Michel Joubert, gérant et chef d'atelier qui n'a eu aucun contact depuis l'installation de son message, hormis des entreprises qui lui apportent son soutien.


Le même problème sur l'A75 et la RN88
Le problème se présente depuis un mois sur la RN88, pour les poids lourds comme pour les voitures. "Un arrêté préfectoral de dix ans règlemente les interventions sur la nationale entre Le Puy-en-Velay et Saint-Etienne. Depuis un mois, on a disparu des astreintes. je ne sais pas pourquoi."

Assistance 24, qui "se rebelle" et estime déranger, affirme que les services de l'Etat ont des retards de paiement. Le gérant chiffre à 100 000 euros la somme qui lui est due sur différentes interventions. Ces dépannages ont eu lieu sur des accidents qui sont ensuite passés devant les tribunaux. "Cela fait un an et demi que ça dure."
Dernière modification le lundi, 02 mai 2016 20:37