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Mardi matin, les enfants des classes de maternelle de l'école publique de Tence sont allés au cinéma.

Le film « Monsieur Bout-de-bois » était à l'affiche dans le cadre du projet « Images et tout-petits » initié par l'Education Nationale. Présenté par les Films du Préau, « Monsieur Bout-de-bois » réalisé par Jeroen Jaspaert et Daniel Snaddon est l'adaptation du livre très connu de Julia Donaldson et Axel Scheffler. Une jolie histoire portée par un vocabulaire très riche qui met en scène enfants, animaux familiers et même le Père Noël sur le chemin périlleux de Monsieur Bout-de-bois.

En avant-programme « La chenille et la poule », un film d'animation italien raconte la métamorphose de la chenille en papillon dans un monde de douceur et d'amitié.

« Pik Pik Pik » court métrage russe de 4 minutes met en scène fourmis, pivert et bûcheron dans une histoire endiablée sans parole où le plus costaud ne gagne pas à la fin !

Les enfants ont bien apprécié ces films courts, adaptés à leur âge et qui donneront lieu à de multiples prolongements.

L'équipe de Ciné-Tence a misé dans le mille en programmant vendredi soir le documentaire de François-Xavier Drouet "Le Temps des forêts".

L'association qui préside aux destinées du cinéma municipal de Tence s'active tout au long de l'année pour accompagner la programmation de temps festifs comme de moments de réflexion. Vendredi soir, la première séance prolongée d'un débat s'appuyait sur le documentaire de François-Xavier Drouet « Le Temps des forêts ». Un choix de programmation pertinent puisqu'il n'y avait plus une place de libre dans la salle tençoise et même quelques déçus obligés de retourner dans leurs pénates.

Partant à la rencontre des professionnels et autres acteurs de la sylviculture, le réalisateur François-Xavier Drouet emmène le spectateur à la découverte de l’industrie forestière telle qu’elle se dessine aujourd’hui en France. Il dresse un bilan de l’état de santé de nos forêts, au-delà des chiffres et des statistiques.

Filmant cet écosystème à hauteur d'homme, il pose la question du choix de l’avenir de la forêt, les conséquences pour la biodiversité. A travers ces problématiques, il interroge le rapport de l’homme à son environnement.

Cette impressionnante plongée au cœur de la forêt française ne laisse pas indifférent. Et ce d'autant plus sur un territoire où les activités forestières constituent un pan qui compte dans l'économie locale.

Pour l'œil du promeneur amoureux de son coin de terre, des images s'imposent, qui dérangent bien souvent : les coupes à blancs qui bouleversent le paysage, les plantations rectilignes de résineux qui le défigurent, les saignées brutales pour créer des cheminements nées du passage des engins forestiers de plus en plus gigantesques et performants, les murs de rondins dressés le long des routes...

"C'est monstrueux" lâche d'ailleurs un bûcheron traditionnel dans le film. La voix de différents acteurs se fait entendre, chacun plaidant pour sa paroisse, la compétitivité et la nécessaire adaptation au marché pour les uns, le respect du vivant et la pérennité de ce patrimoine forestier pour d'autres.

Un échange après la projection a permis de prolonger la réflexion avec les points de vue du bûcheron du Mazet-Saint-Voy Didier Aubry, du gestionnaire forestier Jean-Baptiste Castagnié, du technicien des rivières du SICALA Kilpéric Louche.

La diffusion de l'intéressant  film "Le Lignon retrouvé" à Fay-sur-Lignon, proposé par le SICALA, a d'ailleurs permis d'introduire la soirée.

 
Prochain rendez-vous au Ciné-Tence

Vendredi 8 février, des rencontres avec Emmanuel Thomas sont proposées. L'invité est un des directeurs de casting de "L'incroyable histoire du facteur Cheval", un film de Nils Tavernier co-produit par Auvergne-Rhône-Alpes Cinéma et tourné dans la Drôme.

Les scolaires bénéficieront d'une séance l'après-midi. Puis le grand public est convié à 20 h 30.

C'est une proposition née d'un partenariat avec Plein Champ, l'association des cinémas d'Auvergne.

Le premier ciné-débat de 2019 au cinéma de Tence tournera autour du film "Le Temps des forêts", vendredi 18 janvier à 20 h 30.

Pour le premier ciné-débat de l’année, Tence propose une plongée au cœur de la forêt française, avec le documentaire « Le Temps des forêts ».

Partant à la rencontre des professionnels et autres acteurs de la sylviculture, le réalisateur François-Xavier Drouet nous emmène à la découverte de l’industrie forestière telle qu’elle se dessine aujourd’hui en France et dresse un bilan de l’état de santé de nos forêts, au-delà des chiffres et des statistiques.

Filmant la forêt à hauteur d'homme, il pose la question du choix de l’avenir de la forêt, les conséquences pour la biodiversité et à travers ces problématiques, interroge le rapport de l’homme à son environnement.

Ce documentaire a été primé (Prix SRG SSR) dans le cadre de la Semaine de la critique au Festival de Locarno (2018).

Après le film, les spectateurs pourront prolonger leur réflexion grâce à l’intervention d’un gestionnaire forestier et d’un bûcheron de la région.

Le film sera précédé du court métrage sur un chantier du Sicala, "Le Lignon retrouvé" à Fay-sur-Lignon, qui a obtenu le grand prix national du génie écologique 2018 attribué par le ministère de l'Environnement.

Encore une belle proposition de l'équipe de bénévoles qui s'occupe du cinéma tençois.

La bande-annonce

Les cinéphiles ont été accueillis sur des notes d'accordéon vendredi soir au Ciné Tence, à l’occasion de la projection du "Grand Bal", un film documentaire de Lætitia Carton.

Ils ont pu ainsi découvrir le monde des bals trad, grâce à l’intervention de Virgilia Gacoin, du Centre départemental de musiques et danses traditionnelles, qui a présenté le film et les activités proposées en Haute-Loire.

Une quarantaine de spectateurs ont pu s’initier aux polkas, mazurkas, scottishs ou encore à la danse en cercle circassien dans la salle Maria-Bonnet attenante, gracieusement prêtée par la mairie pour l’occasion.

Le groupe Ascahire, en formule demi-pomme, les accompagnait en musique.  

Le film documentaire peut encore être vu lundi 10 décembre à 20 h3 0, au Ciné Tence sans animation cette fois.

Il fallait « un plein camion » d'objets hétéroclites pour compléter guitares, batterie et clavier et accompagner en musique les courts métrages de Georges Méliès proposés aux enfants de CE2, CM1 et CM2 des écoles de Tence ce vendredi après-midi.

Dix courts-métrages pleins d'effets visuels, poétiques ou burlesques, sont le support cinématographique d'une musique inventive et originale jouée par Jean-François Alcoléa, Guillaume Habrias, et Hervé Joubert. Au service de l’image et de la narration, puisant dans l’univers fantastique de films comme « Le voyage à travers l’impossible », ou dans l’univers burlesque de courts comme « Un homme de têtes », le ciné concert « En plein dans l’œil » proposait une lecture actuelle et poétique de l’univers de Georges Méliès.

A l'issue du spectacle, les musiciens ont répondu avec bonne humeur aux multiples questions des enfants, concernant la fabrication des instruments ou la réalisation des décors des films de Georges Méliès.

Le spectacle de ciné concert « En plein dans l'œil » de la compagnie Alcoléa a été offert par l'association des cinémas d'Auvergne Plein Champ en lien avec l'équipe du Ciné Tence et le RISOM, le réseau intercommunal et solidaire des médiathèques.

Ciné-Tence a fait salle comble pour la venue de Cédric Herrou, dont la personnalité est au centre du documentaire « Libre » de Michel Toesca.

Une soirée pour mieux comprendre la problématique des migrations en Europe, et lui rendre son visage humain, tel était le propos de la soirée-débat de vendredi soir au cinéma de Tence. Cette proposition s'insérait dans le Mois du vivre ensemble sur le Plateau Vivarais-Lignon. Elle s'appuyait sur la projection du film « Libre » qui suit le parcours engagé de Cédric Herrou, agriculteur dans la Vallée de la Roya (Alpes-Maritimes), auprès des exilés auxquels il vient en aide.

Dans ce coin de terre qui semble un paradis perché préservé du tourisme qui a défiguré les côtes méditerranéennes de par et d'autre, Cédric Herrou cultive des oliviers et élève des poules. Un jour, il croise la route des réfugiés. Il décide, avec d’autres habitants de la vallée, de leur offrir un refuge. Et surtout les aider à déposer leur demande d'asile selon les règles de droit en vigueur en France. Et cela n'est pas une mince affaire, tellement l'administration, Préfecture, forces de l'ordre, s'acharnent, au mépris de la loi, à empêcher le déroulement de cette étape cruciale pour que ces cohortes d'exilés puissent transiter, séjourner dans un cadre légal.

Michel Toesca, ami de longue date de Cédric et habitant aussi de la Roya, témoin concerné et sensibilisé, caméra en main, l’a suivi durant trois ans, filmant au jour le jour cette résistance.

Cédric Herrou a apprécié de se retrouver, une nouvelle fois, devant une assistance étoffée pour accompagner la projection de ce film militant. La parole facile, visiblement rompu à l'exercice, il a complété l'information des spectateurs, donnant notamment des nouvelles des migrants entrevus dans ce document, assurant que leurs demandes d'asile avaient été acceptées.

Ciné-Tence a fait salle comble vendredi soir pour la diffusion du film "Lucie, après moi le déluge" en présence de sa réalisatrice Sophie Loridon.

Ce sont donc 172 spectateurs qui ont été séduits par la proposition de l'équipe de Ciné-Tence. "Nous avons malheureusement dû refuser l'entrée à une cinquantaine de personnes. Le film a de nouveau été programmé samedi après-midi pour les EHPAD et cela a permis aux personnes n'ayant pu assister à la séance d'hier de pouvoir malgré tout assister à la projection", indique l'association qui préside aux destinées du cinéma tençois.

Sophie Loridon, réalisatrice du documentaire "Lucie, après moi le déluge", ainsi que Hugues Laurent, le compositeur de la musique du film, accompagnaient la projection du documentaire.

9 années de réflexion, de doutes, mais aussi de rencontres ont permis à Sophie Loridon de monter et réaliser ce documentaire riche en émotion. Sélectionné dans deux festivals, le film retrace la dernière année de la vie de Lucie, paysanne de 94 ans, vivant en Ardèche à la manière des paysans du siècle dernier. Un retour en arrière qui interpelle et nous questionne sur le sens de la vie, tout simplement.

Lucie (1916-2010) a traversé tout un siècle dans une grande simplicité, une vie seulement rythmée par les saisons et par les multiples travaux de la terre. Elle est restée fidèle, jusqu'à la fin de sa vie, à son village de Saint-Jeure d'Andaure, au hameau de Malfaugères, à sa terre, à ses convictions et à son mode de vie ancestral. Elle a su se satisfaire de l'essentiel. Comme ses parents, elle a connu une vie laborieuse, humble, mais libre.

Lucie a su conquérir le public et l'accueil du film par les spectateurs a été très chaleureux, marqué essentiellement par l'authenticité de ce personnage attachant.

Vendredi 28 septembre, à 20 h 30, Ciné-Tence projette le documentaire "Lucie, après moi le déluge" en présence de Sophie Loridon réalisatrice.

Dans ce documentaire tourné en Ardèche, on suit les pas de Lucie, vénérable aïeule.

"Entrer chez Lucie, c’est un retour vers le passé. Récent et lointain. L’histoire se déroule bien au XXIe siècle, celui des ordinateurs et des portables, dans la campagne reculée de l'Ardèche. Au fil des saisons, Lucie, les pieds sur terre et le cœur confiant nous raconte, avec humilité, ce que fut sa vie dans ce hameau. Une vie simple et dure, comme celle des paysans de sa famille au siècle dernier et surement les siècles d’avant, où vivre signifiait lutter. Chez elle, puisque tout est simplicité, on en revient forcément à l’essentiel.

La parole de Lucie résonne en harmonie avec cette maison de pierre, cette nature austère, silencieuse et belle, mais aussi avec les amis qui viennent lui rendre visite, et en particulier la réalisatrice, sa petite cousine, complice et rieuse."

Sophie Loridon, la réalisatrice, sera présente pour engager la discussion avec les spectateurs.

Le documentaire dure 58 minutes.

Durant le Festival des dessins animés qui s'achève demain mardi au cinéma de Tence, des bénévoles animent des ateliers à thèmes pour les enfants. Des ateliers qui séduisent les familles en vacances puisque l'équipe de Ciné-Tence a été contrainte à refuser du monde lundi matin.

Pendant deux heures, douze jeunes touristes, venus de Saint-Victor-sur-Loire, Marseille, Lyon, Troie, le duché du Luxembourg... se sont familiarisés avec les illusions d'optique.

Avant de réaliser chacun un court livret d'animation, ils ont découvert les premiers jouets d'optique : un zootrope, un praxinoscope et un folioscope.

Le Festival des dessins animés se poursuit jusqu'au mardi 7 août.

Retenez l'opportunité de voir mardi 7 août à 21 heures, en avant-première (sortie nationale le 15 août), "Capitaine Morten" réalisé par Kaspar Jancis, un flm d’animation estonien, irlandais, belge, britannique. Durée 1 h 15.

Pour voir tout le programme, cliquez ici.

Pendant le Festival des dessins animés qui a débuté dimanche au cinéma de Tence, des bénévoles animent des ateliers à thèmes pour les enfants.

Mardi matin, pendant deux heures, neuf enfants, venus de Marseille, Lyon et Tence, ont appris les secrets des effets spéciaux, en particulier le maquillage pour simuler une blessure, une entaille.

Nathalie Van Ceunebroeck, qui s'est renseignée en visionnant des vidéos de spécialistes sur internet, et Corinne Garnier, ont animé cette séance.

Les partocipants ont d'abord fabriqué la pâte à base de farine, huile et eau. Au centre de la plaie, une entaille a été créée avant l'intégration de colorants jaune, bleu et rouge pour donner l'illusion du sang coagulé.

Un autre atelier est programmé lundi 6 août à 10 heures, à côté du cinéma. Il portera sur les illusions d'optique et est destiné aux enfants de plus de 6 ans.

Le tarif est de 5 euros. Inscriptions à la bibliothèque de Tence au 04 71 59 59 10.

Le Festival des dessins animés se poursuit jusqu'au 7 août. Pour voir le programme, cliquez ici.

L'atelier en quelques images