Le sénateur LR de Haute-Loire, Laurent Duplomb, a présenté mercredi matin, en urgence, au Sénat, une proposition de loi « tendant à répondre à la crise agricole », qui combine les 26 outils proposés dans le cadre de la proposition de loi « Pour un choc de la compétitivité de la ferme France », et des mesures d’urgence sur la crise agricole. Elle se traduit par 42 mesures concrètes à mettre en œuvre rapidement.

Le sénateur, également agriculteur à Saint-Paulien, ancien président de la Chambre d'agriculture, connaît le sujet. "Trop de normes, trop de charges, trop de suradministration,… Le symbole des panneaux retournés à l’envers pour dénoncer l’idée que « notre pays marche sur la tête », n’était qu’un signe avant-coureur de la crise majeur qui secoue l’agriculture française. Aujourd’hui, les blocages des routes visent à dire « Stop ; la situation n’est plus tenable ! »."

Il avait proposé une loi en 2023

Les 42 mesures à mettre en œuvre rapidement tournent autour de plusieurs sujets. "Cette crise aurait pu être évitée, si les recommandations de la proposition de loi « Pour un choc de compétitivité en faveur de la ferme France » de 2023, avaient été appliquées. Le gouvernement n’avait pas souhaité le faire, dans un premier temps, alors qu’il constituait une réponse concrète aux tensions dans le monde agricole que la majorité sénatoriale sentait déjà poindre."

Laurent Duplomb estime qu'il faut "exiger la réciprocité des normes avec nos concurrents et lutter contre les surtranspositions" et "mener la bataille de la simplification" en supprimant l’Office Français de la Biodiversité pour revenir retour à l’ONEMA et ONCFS, et "poser le principe que la souveraineté alimentaire est un intérêt fondamental de la Nation" en modifiant le plan « Ecophyto » pour le rendre compatible avec l’ambition de souveraineté alimentaire".

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