Ce mercredi, de 15 heures à 19 heures, la gendarmerie, la police nationale et les douanes ont mené une opération coordonnée de grande ampleur. Ils prévoient de renouveler régulièrement ces initiatives en visant principalement les stupéfiants.

Il est rare de voir les gendarmes, les policiers et les douaniers côte à côte sur une même opération. Ce mercredi, pourtant, les trois corps étaient réunis pour une opération de grande ampleur visant les stupéfiants en premier mais aussi tout type d'infraction. "On n'a pas de point de deal structuré et permanent en Haute-Loire", promet le préfet Yvan Cordier, confirmé dans ses propos par le commissaire de police.

Les stupéfiants sont consommés en Haute-Loire

Pas de point de deal mais de la vente et de la consommation que les services de l'Etat combattent. Ainsi le taux de faits pour 1000 habitants, établi entre janvier et octobre 2023, pour des infractions à la législation sur les stupéfiants s'élève à 3,88 en Haute-Loire alors qu'il est de 3,78 en moyenne nationale. "Ce chiffre illustre à la fois l'existence de l'usage de stupéfiants dans le département mais aussi l'action forte de répression déployée par les forces de sécurité intérieure", traduit la préfecture.

4 points de contrôle

Ces contrôles visibles ce mercredi visent à empêcher toute installation durable. Un mix entre prévention et répression à travers ces quatre points de contrôle, un en zone police (rond-point des Trois Pierres) et trois en zone gendarmerie (Le Monteil, Polignac et les Barraques) autour du bassin ponot. 20 gendarmes, 15 policiers et 20 douaniers étaient mobilisés. Alors que les gendarmes et les policiers doivent disposer d'une autorisation spéciale pour fouiller les véhicules, les douaniers s'appuient sur des prérogatives plus importantes et peuvent fouiller les personnes et les véhicules.

La vente dans des locations courte durée

Les forces de l'ordre doivent aussi s'adapter aux nouvelles formes de vente, en louant pour quelques jours, un week-end, un logement et vendre sur place des stupéfiants. "On a 2-3 jours pour intervenir", reconnaît Frédéric Gonon, le directeur de la sécurité publique au Puy. "On en a intercepté, soit sur des contrôles comme aujourd'hui, soit en travaillant le renseignement."

Le bilan

Le bilan de l'opération de ce mercredi fait état d'une infraction pour stupéfiants, deux étrangers en situation irrégulière, 1 défaut de permis de conduire et 1 conduite sous stupéfiants.