Nous sommes à moins de 500 jours des Jeux olympiques et paralympiques de Paris. Pour la majorité des Français, ce n’est qu’un spectacle « la fête du sport ». Pour le mouvement sportif, c’est avant tout un outil de promotion.

"Nos atouts, ce sont nos 46 000 licenciés, les 912 clubs fédéraux du département, les 71 fédérations présentes en Haute-Loire et les 43 comités qui adhèrent au CDOS 43. Mais notre diversité peut être notre pire handicap si nous jouons l’individualisme. Nous ne pourrons pas nous développer en nous disputant nos licencies ou en utilisant nos relations pour sanctuariser un territoire ou un équipement à notre profit. Le succès des uns favorise le succès des autres. L’émulation est le meilleur moteur de notre développement. Avec moins de 20 % de la population licenciée, nous devons être dans une logique de conquête et non de concurrence", estime le président du Comité départemental olympique et sportif de Haute-Loire (CDOS 43).

Le comité s’est appuyé sur ce constat pour construire son projet sportif territorial et le mettre en oeuvre dans le cadre de quatre thématiques : sport politiques publiques et Haut-Niveau avec pour cible la reconnaissance du sport comme acteur économique et social incontournable dans nos territoires ; sport professionnalisation et formation pour accompagner dans la gouvernance des structures et le marketing du sport ; sport santé bien-être et sport éducation et citoyenneté pour développer l’attractivité du sport auprès des différentes catégories de la population en utilisant les deux principaux leviers que sont l’éducation et la santé.

"Pour la réussite de cette politique et son adéquation avec les attentes, nous devons communiquer. Nous sommes à mi-chemin de l’olympiade, nous savons où nous voulons aller. Mais il reste encore beaucoup de chemin avant d’y arriver."