Le 29 mars 2022, les premiers déplacés ukrainiens étaient accueillis en Haute-Loire. Un an après le déclenchement de la guerre, 630 déplacés ont transité dans le département. Parmi elles, 441 personnes sont toujours présentes, dont 165 mineurs.
À ce jour, 141 enfants sont scolarisés, 74 personnes travaillent (majoritairement dans les secteurs de l’agroalimentaire pour 18 %, dans les collectivités 20 %, service à la personne 12 %, industrie 11 %, plasturgie 10 %).
Grâce à l’allocation de demandeur d’asile (ADA) et à l’ouverture des droits (santé, scolarité, etc.) déclenchés de manière systématique pour les bénéficiaires de la protection temporaire, ces personnes peuvent subvenir à leurs premiers besoins.
Pour autant, un accompagnement humain et de proximité reste une nécessité.
L'Entraide Pierre Valdo comme coordonnateur départemental
Le préfet remercie "tous les intervenants mobilisés dès les premiers jours qui ont rendu possible cet accueil et qui ont permis de garantir des conditions de vie dignes à ces personnes : associations des maires, élus et agents des collectivités, bénévoles associatifs, particuliers, bailleurs sociaux dont l’OPAC, organismes de formation, ainsi que l’ensemble des services de l’État. C’est grâce à l’engagement de chacun que tout a été rendu possible".
Pour soutenir l’ensemble de ce réseau d’entraide, le préfet a missionné l’association Entraide Pierre Valdo comme coordonnateur départemental. D’autres associations viennent en appui au titre de l’accompagnement des ménages : l’ASEA43, ALIS trait d’union, la clef43, Habitat humanisme et Hospitalité en Langeadois.
Des actions à mener
Après une première phase d’accueil dans l’urgence, l’enjeu est aujourd’hui de travailler sur l’inclusion et l’autonomie des personnes déplacées. Cela passe par le logement et l’emploi, et notamment par plusieurs actions. L’association Entraide Pierre Valdo a étoffé son équipe par un conseiller en insertion professionnelle. Des ateliers vont être programmés et animés par l’association pour aborder des thématiques particulières (la scolarité, le logement etc). Des sessions de formations spécifiques mêlant apprentissage de la langue et d’un métier sont en cours de construction.
