Jeudi 3 novembre en soirée, les militants départementaux de la NUPES organisaient au Puy-en-Velay le premier forum de cette formation politique, ouvert à toutes et à tous.
Créée lors des dernières législatives, la NUPES est une organisation fruit d'une alliance entre partis politiques et groupes de citoyens (groupes d'actions) ancrés à gauche, mettant en avant une politique de rupture dans les domaines sociaux, environnementaux et démocratiques.
Des tables rondes thématiques
Jeudi, pour ce forum, des tables rondes thématiques (retraites et pouvoir d'achat, 6e République, santé et services publics, initiatives locales, luttes environnementales) invitaient la quarantaine de participants à échanger sur des propositions issues du programme de la NUPES édité au printemps dernier. Ils réfléchissaient aussi à des actions locales à engager pour les promouvoir, pour les revendiquer.
"Ici, il n'y a pas de chef !"
Les règles d'or : le respect des avis des uns et des autres, et des modalités (maître du temps, modérateur) permettant à chacun de s'exprimer sans leadership. "Ici, il n'y a pas de chef !" Ce fut l'occasion d'approfondir certains sujets particulièrement sensibles en Haute-Loire comme l'accès aux soins, les déplacements, la précarité... Le fruit de ces travaux sera par la suite diffusé à l'ensemble des citoyens désireux de s'impliquer dans la NUPES.
Dans un second temps, un moment de convivialité sous forme d'auberge espagnole permettait de recharger les batteries dans la bonne humeur mais aussi et surtout à apprendre à se connaître pour des citoyens d'horizons et de localités diverses sur l'ensemble de la Haute-Loire.
A l'ombre de Jean Jaurès
Enfin, une conférence venait clore les travaux au sein d'une assemblée plus étoffée. Julien Guérin livrait un exposé saisissant sur la vie politique de Jean Jaurès. Engagé au sein du parlement national de la NUPES et membre de La France Insoumise, ce professeur d'histoire en région parisienne, originaire du département, tissait des parallèles avec la situation actuelle.
Galvanisés par cette soirée de travail, les militants assuraient vouloir réitérer de tels moments, en variant les formats et pourquoi pas les lieux.
