vendredi, 29 juillet 2022 08:59

Pradelles : « Pas d’Eoliennes à la Chabassole » continue son combat

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Une quarantaine de personnes étaient présentes ou représentées ce 27 juillet en mairie de Pradelles pour participer à l’assemblée générale de l’association « Pas d’Eoliennes à la Chabassole ».

Constituée à l’automne dernier à l’initiative d’une vingtaine d’habitants, l’association compte quelque 80 adhérents et s’efforce de sensibiliser la population sur l’impact de la construction d’éoliennes par EDF Energies Renouvelables, dans la forêt communale de la Chabassole, à proximité de Pradelles.

Le promoteur vient de déposer sa demande d’autorisation à la préfecture  (DREAL), qui va s’assurer de la régularité formelle du projet, le soumettre à l’expertise de divers services contributeurs avant de lancer l’enquête publique.

Vincent Minaire, président, a retracé l’activité de l’association et développé les divers thèmes sur lesquels elle s’appuiera pour contrer le projet. Il relève "l’atteinte aux paysages de Pradelles et des localités alentours, déjà saturés d’éoliennes, les dommages portés à la biodiversité, mais aussi le non-sens écologique représenté par la destruction d’une fraction importante de la forêt communale ; celle-ci a toujours été, à proximité du bourg, un espace de loisirs et de promenades, très fréquenté par les habitants et les touristes de passage".

D’autres sujets d’inquiétude ont été abordés. La forêt de Pradelles est le creuset des sources captées en contrebas, qui alimentent les réseaux de la localité et contribuent à la desserte de Langogne. "Quel sera l’impact, sur les nappes aquifères et la circulation des eaux,  de la fracturation du substrat basaltique pour injecter en profondeur  le béton du socle des éoliennes, réaliser les larges voies de leur acheminement et implanter les réseaux ?"

Il y a aussi les vestiges de la chapelle Sainte Marie Madeleine de la Chabassole dont l’existence est attestée dans diverses pièces d’archives, menacés de destruction et signalés aux services d’archéologie.

A l’occasion de l’enquête publique, l’association rédigera un mémoire formalisant une contre-étude d’impact. Les adhérents et la population seront conviés à exprimer leur opposition sur place ou en ligne, sur registre dématérialisé.

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