mardi, 07 décembre 2021 13:08

Les travailleurs sociaux veulent aussi être considérés par le Ségur

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Entre 200 et 300 personnes ont manifesté mardi matin devant l'antenne de Haute-Loire de l'ARS (Agence Régionale de Santé). Alors qu'une délégation était reçue, les travailleurs sociaux ont manifesté avec des slogans et des pancartes.

Les manifestants, qui pour certains étaient en grève pour la première fois, entendaient faire entendre leur manque de considération ressenti dans leur travail au travers des conditions dégradées, des salaires en berne, et l'exclusion des primes Ségur.

Public et privé associatif, tous les secteurs du sanitaire et du médico-social ont pu faire remonter leurs doléances au nouveau directeur de l'ARS en Haute-Loire.

Une demande de reconnaissance

"On veut simplement de la reconnaissance de nos compétences et davantage de personnels car nous sommes trop souvent en sous-effectifs. On n'a pas l'habitude de se mobiliser, c'est ma première grève en 15 ans mais on est clairement les oubliés du Ségur", déplore une travailleuse sociale de la Croix Rouge.

Jean-François Vissac, délégué syndical de la CGT à l'Hôpital Sainte-Marie, confirme "la perte de 25 % du pouvoir d'achat depuis 20 ans".

Porte close au Conseil départemental

Après l'ARS, les grévistes se sont rendus devant les grilles fermées du Conseil départemental pour déposer les pancartes. "Le Conseil départemental est resté sourd à nos demandes de pouvoir entrer, voire d'être reçu par une délégation. Cela montre aussi l'intérêt porté par nos élus locaux, également financeurs pour partie, de nos difficultés et de leurs préoccupations, c'est noté ! On reviendra !", promet Bernard Carlier de la CGT.

Dernière modification le mardi, 07 décembre 2021 14:04

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