mercredi, 21 juillet 2021 16:23

Vautour fauve : mieux le connaître pour mieux l'accepter

Crédit Typhaine Lyon|Marine Schmitt de la LPO et Claude Verots, éleveur à Rosières|Crédit Typhaine Lyon|Crédit Typhaine Lyon|Crédit Typhaine Lyon|| Crédit Typhaine Lyon|Marine Schmitt de la LPO et Claude Verots, éleveur à Rosières|Crédit Typhaine Lyon|Crédit Typhaine Lyon|Crédit Typhaine Lyon|| ||||||

Le vautour fauve s'était fait une mauvaise réputation à l'été 2020 et on lui attribuait des attaques sur des animaux vivants. Ce charognard dispose aussi de défenseurs qui lui trouvent de l'intérêt, et cela même parmi les agriculteurs.

La Ligue de protection des oiseaux et quelques éleveurs prennent la défense de cet animal que l'on connaît peu et affiche des mensurations impressionnantes.

De grosses pattes de poule

Il mesure environ 1 mètre de haut et dispose d'une envergure d'ailes allant jusqu'à 2,70 m. La LPO l'assure : "Le vautour est incapable de s'attaquer à des proies vivantes et en bonne santé. C'est un rapace charognard nécrophage spécialisé dans la consommation de chair molle de mamifères de taille moyenne ou grande. Il dispose de grosses pattes de poule qui sont inaptes à la préhension."

Une espèce réintroduite après avoir quasiment disparu

Le vautour fauve vit exclusivement dans les Grands Causses. Il a été réintroduit dans les Cévennes après avoir quasiment disparu. Environ 650 couples reproducteurs ont été comptés en 2019 dans ces Grands Causses. "Le vautour est capable de parcourir plusieurs centaines de kilomètres par jour aller se nourrir", note Marine Schmitt, naturaliste et bénévole à la LPO. La Haute-Loire est ainsi un terrain de recherche pour les vautours, en quête de carcasses d'animaux. "On a du cheptel et de la prairie."

Des placettes pour les vautours

Certains éleveurs estiment que le vautour peut être très utile. Claude Verots, du GAEC de l'Esparcette à Rosières, éleveur de cochons et de brebis, aimerait installer une placette pour les vautours. Il s'agirait de mettre à disposition des animaux morts à des emplacements définis pour éviter le passage de l'équarrissage. "On se doit de trouver la symbiose avec la nature. On n'a rien à craindre du vautour, bien au contraire, il nous équarrit les bêtes. En Haute-Loire, sa présence est encore nouvelle, on le connaît mal donc certains en ont peur. Apprenons à le connaître et à le comprendre et tout se passera bien."

Dernière modification le mercredi, 21 juillet 2021 16:51

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