Sur les 200 personnels formés à la réalisation de tests, 119 pompiers sont intervenus le week-end dernier pour les dépistages massifs en Haute-Loire.

Avec leurs blouses et leurs masques, on les confond parmi les autres professionnels de santé. Mais des pompiers ont participé aux tests ce week-end dans les centres de dépistage. 119 pompiers ont réalisé 49 missions.

Ces pompiers volontaires ont réalisé ces tests à l'état-major et dans les groupements Centre, Est et Ouest (66 tests, tous négatifs), dans les centres de prélèvement provisoires, dans les établissements scolaires, dans des établissements sanitaires et sociaux ou directement dans les entreprises (comme chez Valéo à Sainte-Florine).

L'ADN des pompiers de Haute-Loire

Cette mobilisation pour la campagne de dépistage menée dans toute la région s'ajoute à une année 2020 singulière. "Sur cette campagne massive, les pompiers de Haute-Loire ont déployé une énergie et une compétence plutôt supérieure par rapport aux autres départements d'Auvergne-Rhône-Alpes. On a répondu à un besoin exprimé. C'est dans notre ADN", apprécie le colonel Christophe Glasian qui a pu compter sur le service santé et secours médical (3SM) du SDIS pour l'organisation. "J'ai été agréablement surpris par l'engagement et l'intérêt des pompiers à se former pour des missions nouvelles", ajoute Hélène Jury, médecin chef adjoint chez les pompiers.

Le prix des gants explose

Depuis le début de la pandémie, les pompiers ont appris à s'adapter et à mettre en pratique un protocole sanitaire renforcé. Depuis mars, 1 400 kits infectieux ont été consommés (contre 40 en 2019). Et 27 000 masques chirurgicaux ont été portés. Si la pharmacie interne n'a jamais été en rupture pour les masques, l'approvisionnement en gants jetables a été davantage tendu. "Le prix a explosé, passant de 2,45 € la boîte à 11 €", signale Valérie Ferreboeuf, pharmacienne sapeur-pompier.