Une semaine après le premier rassemblement devant les grilles de la préfecture au Puy-en-Velay, la deuxième manifestation contre la loi sur la sécurité globale a été marquée par une mobilisation à la hausse.

Les manifestants étaient 250 selon la police, 500 selon les organisateurs. Organisateurs qui provenaient de syndicats, partis politique, organisations citoyennes et Gilets jaunes. Les forces de l'ordre étaient en nombre pour entourer le cortège. On comptait pas moins de sept camions de CRS.

Les manifestants entendaient maintenir la pression autour de ce projet de loi qui dérange, notamment l'article 24. Après les récentes images d'interventions policières musclées à Paris, les manifestants avaient du grain à moudre pour "défendre les libertés individuelles et collectives".

"L’utilisation de caméras et de drones permettant la reconnaissance faciale des militants dans les manifestations sont des outils supplémentaires pour une surveillance généralisée. La liberté de la presse est également dans le viseur avec la création d’un nouveau délit qui empêche la diffusion d’images d’agents de police ou de gendarmerie, ce qui n’est pas compatible avec la liberté d’informer."