La Caisse d'allocations familiales (CAF) de Haute-Loire veut contribuer à la pérennité des équipements et services d’accueil des jeunes enfants en Haute-Loire. 1,2 million d’euros va ainsi bénéficier aux 59 crèches de la Haute-Loire.
Pour compenser l’absence ou la diminution d’activité des équipements Petite Enfance causées par la pandémie de Covid-19, la Caf a mis en oeuvre des mesures financières exceptionnelles pour les Etablissements d’accueil du Jeune Enfant (Eaje).
Cette aide exceptionnelle est d’un montant de :
- 17 € par jour et par place fermée ou non pourvue pour les gestionnaires employant des salariés de droit privé (association, entreprise, etc.). Cette aide vient compléter l’aide de l’Etat au titre de l’activité partielle.
- 27 € par jour et par place fermée ou non pourvue pour les gestionnaires employant des salariés de droit public (commune, communauté de communes, …)
Depuis le 11 mai, date du déconfinement, ces aides sont maintenues aux crèches et aux micro-crèches ouvertes partiellement.
En complément de cette aide et afin de compenser les surcoûts induits par la crise sanitaire (groupe de 10 enfants, protocole d’hygiène…), la CAF attribue une aide forfaitaire de 10 € par jour pour chaque place d’accueil ouverte et occupée du 11 mai au 3 juillet inclus.
Les MAM aussi
Les Maisons d’Assistantes Maternelles (MAM) ouvertes partiellement continuent également de bénéficier d’une aide exceptionnelle destinée à les soutenir pour le paiement de leurs charges locatives : 3 € par jour et par place fermée.
Les structures petite enfance du département
Le département de la Haute Loire compte 49 Etablissements d’accueil du jeune enfant (Multi-Accueil, jardin d’enfants, etc.) pour 898 places, 4 micro-crèches PSU pour 40 places, 6 micro-crèches PAJE pour 59 places, et 16 Maisons d’assistants maternels pour 159 places.
Au total, le département de la Haute-Loire compte 75 structures qui offrent 1156 places.
La moitié des places ouvertes début juin
Début juin, la moitié des places était ouverte pour accueillir 560 enfants dont 34 % de familles prioritaires (personnels de santé).
