Le préfet de Haute-Loire a annoncé jeudi matin le remplacement de cinq radars à partir de cet été... et le report sine die de l'installation de radars supplémentaires.

Le projet de 80 nouveaux radars en Haute-Loire est enterré. Le nouveau préfet Nicolas de Maistre l'a confirmé mardi matin à l'occasion d'une conférence de presse sur la sécurité routière. Le représentant de l'Etat connaît désormais la sensibilité qui entoure ce sujet et il s'est démarqué de son prédécesseur sur ce point. "L'extension du parc est reportée sine die."

De nouveaux radars sur des mâts en acier renforcé

Depuis un mois, tous les radars endommagés, et ils sont nombreux, sont retirés des bords des routes les uns après les autres. En zone gendarmerie, il doit rester deux cabines en fonctionnement. Idem en zone police.

Incendiés, tagués, arrachés : les radars ont particulièrement souffert depuis neuf mois. Ce qui conduit la préfecture à décider leur remplacement plutôt que leur réparation. Les futurs engins répressifs bénéficieront de dispositifs améliorés. Comprenez que les boîtes à flashs seront positionnées sur des mâts dans un acier renforcé. Comme c'est le cas de celui de l'avenue Foch au Puy-en-Velay.

Où seront installés ces 5 radars ?

Dans un premier temps, et en attendant la sortie de la loi d'ici juillet, cinq radars vont être réinstallés. La préfecture a choisi de les positionner sur la RN102 à Vazeilles-Limandre et Saint-Georges-d'Aurac, sur la RD103 à Saint-Vincent, sur la RD56 à Mazeyrat-d'Allier et sur la RD906 à Bellevue-la-Montagne.

Pour les autres, il faudra attendre de futures attributions pour la Haute-Loire. Cela concerne aussi bien les radars fixes que les radars de chantier. "Le but est de reconstituer le parc de radars à l'identique", indique Nicolas de Maistre.