mardi, 26 février 2019 10:29

Le congrès national des Marchés de France a déployé ses étals à Vals-près-Le puy

||||Le peintre Auguste Boudignon croque en direct.|| ||||Le peintre Auguste Boudignon croque en direct.|| ||||||

Depuis lundi et jusqu'à mercredi, Vals-près-le-Puy accueille le 98e congrès national des Marchés de France.

Le congrès national de la Fédération des marchés de France, organisé par le syndicat des Marchés de France Haute-Loire et Nord Lozère, a investi le Palais des Congrès de Vals-près-Le Puy.

La manifestation se signale par une exposition de remorques, camions magasins, utilitaires et matériel, à l'extérieur et aussi à l'intérieur du hall. Et surtout, des ateliers, des tables rondes s'enchaînent avec une préoccupation : le devenir de la profession et les nécessaires évolutions réglementaires à engager.

Le marché paraît incontournable. C'est un vecteur de lien social irremplaçable, une attraction touristique patente, un outil de développement économique incontestable. La Haute-Loire est une terre de marchés. 52 d'entre eux sont estampillés "Marchés de France".


Un outil de développement

Monique Rubin, présidente de la Fédération nationale des Marchés de France, est convaincue que les marchés devraient être considérés comme un service public. "C'est une richesse nationale, une approche unique du commerce. C'est un outil de développement économique des villes."

C’est la troisième forme de distribution en France. Tous secteurs marchands confondus, 150 000 entreprises exercent une activité de distribution. 17% de la production de fruits et légumes sont vendus sur les marchés. Les bienfaits du marché ne sont plus à démontrer : "il encourage le développement durable en limitant l'empreinte carbone, l'économie circulaire, l'approvisionnement direct en produits frais, la saisonnalité..."

Parmi les inquiétudes exprimées, citons toutefois le nombre croissant de produits "Made in China" commercialisés sur les étals des marchés.

Des doléances aussi...

André Dudo, président du syndicat de Haute-Loire, se dit préoccupé aussi par la gestion de la période hivernale : "L'activité est plus soutenue l'été. La période hivernale est plus problématique, conditions climatiques, population vieillissante..."

Un temps de débat a été consacré aux doléances de la profession dans le cadre du Grand Débat National : mise en place de "zone à faibles émissions", baisse du pouvoir d'achat, hausse du prix des carburants, de la contribution foncière des entreprises, des tarifs d'assurance, des complémentaires santé, manque de soutien de la part des élus nationaux...

Dernière modification le mardi, 26 février 2019 10:59

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