vendredi, 08 février 2019 08:50

Un "New Deal" pour accélérer la couverture téléphonique mobile en Haute-Loire

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Après un accord en 2018 entre l'Etat et les opérateurs mobiles, une équipe technique va recueillir auprès des élus de Haute-Loire les zones prioritaires à couvrir d'ici le printemps. Les opérateurs auront ensuite deux ans pour réaliser les travaux. Est-ce la fin de l'Arlésienne sur la suppression des zones blanches et grises annoncée à maintes reprises?

En septembre dernier, le préfet a installé une équipe-projet départementale menée par la sous-préfète de Brioude, Véronique Martin Saint-Léon. On y retrouve aussi le Conseil départemental, les services de l'Etat, le Conseil régional, le syndicat d'énergie, des associations de maires et les présidents des communautés de communes.

Pour coller aux besoins réels des territoires, cette équipe va aller voir d'ici la fin mars les communautés de communes, lesquelles auront préalablement étudié la question avec les maires.

"Les opérateurs se sont engagés à respecter le choix des territoires. Cet accord entre l'Etat et les privés permet de renverser la perspective. Les opérateurs ne doivent plus être dans une perspective commerciale mais ils s'engagent dans l'intérêt général."

En Haute-Loire, 14 sites doivent être couverts en 2018-2019. Araules, Le Monatier-sur-Gazeille et Alleyras ont été choisis. Puis ce sera 7 sites chaque année de 2020 à 2025. Ces antennes, les opérateurs pourront les installer sur de nouveaux pylônes mais aussi sur des transformateurs ou des bâtiments existants. Ils ont aussi un intérêt certain à mutualiser les équipements.

Cet accord doit réduire considérablement les zones blanches ou grises. Reste à définir les priorités entre les hameaux, les zones économiques et les secteurs touristiques.

Dernière modification le vendredi, 08 février 2019 14:00

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