vendredi, 31 août 2018 16:49

Radars masqués : dégradation ou intervention technique ?

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Parmi les actes de vandalisme sur les radars des routes nationales et départementales, les auteurs usent le plus souvent de la bombe de peinture pour neutraliser l'engin répressif.

Il leur arrive d'user d'autres stratagèmes pour marquer leur opposition : scotch, branches et même plastique.

C'est ainsi que le radar entre Bas-en-Basset et Aurec-sur-Loire, sur la Départementale 46, est soigneusement recouvert d'un plastique noir au niveau de la vitre avant. "Il est comme ça depuis deux-trois jours", estiment les riverains. Sous le plastique, la vitre est intacte.

Renseignement pris, les services de l'Etat indiquent qu'aucune intervention n'a été demandée. L'engin a ainsi été masqué par un usager de la route.

Sur la RN88, dans la descente de Saint-Ferréol-d'Auroure, le radar discriminant est lui aussi hors service, encapuchonné et ceinturé de bâches vertes, depuis le 8 juin. Dans ce cas, l'intervention provient de la DIR Massif Central dans le cadre des travaux de réfection de la chaussée avec une mise temporaire en double sens.

Ces neutralisations n'empêchent pas les radars de battre des records de flashs cet été, entre 400 et 600 chaque jour.

Dernière modification le vendredi, 31 août 2018 17:07

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