L’Union Départementale CGT 43 ainsi que l’équipe syndicale CGT de l’entreprise Cheynet ont rencontré le préfet, Yves Rousset, ainsi que le directeur de l’Inspection du travail de Haute-Loire afin d’échanger sur la situation jugée "inquiétante" de Cheynet, une entreprise spécialisée dans le textile à Saint-Just-Malmont, et qui compte plus de 200 salariés.

"Cette entreprise a reçu plusieurs centaines de milliers d’euros d’argent public sans aucune contrepartie. Il y a 40 ans, il y avait encore 600 emplois. Ces dix dernières années, il y a eu 3 plans dits « sociaux ». Le dernier plan de licenciement a encore supprimé 95 emplois en 2015. Aujourd’hui, la mauvaise gestion de l’entreprise et le non suivi des aides publiques font que l’emploi est menacé. L’équipe syndicale CGT est attaquée et à travers eux ce sont tous les salariés qui sont touchés", argumentent Pierre Marsein et Fabrice Souveton de la CGT 43.

"De plus, de nouvelles aides publiques supplémentaires viennent d’être distribuées par la communauté de communes Loire Semène, le Département de la Haute-Loire et la Région Auvergne-Rhône-Alpes pour un nouveau projet, mais aucune suite n’a été réellement mise en place par l’employeur. Ça suffit."

"Par cette rencontre, nous avons demandé au préfet de la Haute-Loire et au directeur de l’Inspection du travail que les pouvoirs publics fassent appliquer le droit. La CGT 43 n’acceptera aucun licenciement."