Représentants syndicaux, représentants de l'Education nationale et élus de collectivités ont débuté vendredi à 14 h 30 une réunion importante en préfecture.

Un mois après l'annonce des ouvertures et fermetures de poste, et donc de classes, par l'académie, la 2e commission du Conseil départemental de l'Éducation nationale va finaliser la copie. Les heures à venir vont permettre de négocier chaque cas et de sauver les postes qui peuvent l'être.

L'art de la négociation

Jean-Williams Semeraro avait annoncé 6,5 postes en moins, une fois la soustraction faite entre créations et fermetures de postes ou de classes, dans un contexte global de baisse des effectifs. "Il a une marge de 2,5 postes puisqu'il doit en rendre 4 au rectorat. Soit on arrive à sauver des classes aujourd'hui, soit le directeur académique en garde sous le coude pour la prochaine rentrée en fonction des ajustements de septembre", indique un syndicaliste de Force Ouvrière avant d'entrer en réunion.

Retournac montre sa détermination

Pour marquer leur détermination, des délégations de parents d'élèves des écoles des Fraisses au Puy-en-Velay et de Théodore-Monod de Retournac étaient présentes devant l'entrée de la préfecture. Pierre Astor, maire de Retournac, écharpe en évidence, est venu apporter son soutien. Il montrait une lettre datant de mars 2017 où Jean-Williams Semeraro le félicitait pour la qualité des trois écoles publiques de sa commune.

Faut-il comptabiliser les enfants nés après septembre 2016 ?

Les parents, eux, mettent en avant des effectifs qui doivent permettre de sauver un poste d'enseignant et d'Atsem en maternelle. "Le seuil est à 58 élèves. Les effectifs seront de 60 l'année prochaine. Sauf que l'inspectrice refuse de comptabiliser les bambins nés après septembre 2016 et qui donc intègreront en cours d'année l'école", regrette une maman. Une pétition a récolté 703 signatures de soutien à Retournac.

La réponse sera donnée en fin d'après-midi.