mardi, 31 janvier 2017 13:01

Eau du robinet : 92 % de consommateurs satisfaits en Haute-Loire

||| ||| |||

À l’occasion du lancement de sa nouvelle carte interactive sur la qualité de l’eau potable en France, l’UFC-Que Choisir de Haute-Loire publie une étude montrant que près de 92 % des Altiligériens peuvent boire l’eau du robinet en toute confiance.

Certains d’entre eux reçoivent en revanche une eau polluée notamment par des bactéries (11 réseaux non conformes), des pesticides (10 réseaux non conformes) et le cuivre dans les canalisations.

Sur la base des résultats officiels du ministère de la Santé, l’UFC-Que Choisir Haute-Loire a passé au peigne fin les réseaux de distribution des communes du département, pour la totalité des 50 critères réglementaires. Revue des principales pollutions rencontrées.

Des contaminations dues aux défauts de traitement

Onze réseaux sont contaminés, soit 2 % des réseaux du département. Cela concerne 8 communes : Chazelles, Desges, Le Monastier-sur-Gazeille, Montusclat, Cronce, Grèzes, Thoras et Saint-Haon. Dans ces communes, la qualité de l'eau est jugée "médiocre".

Des contaminations d’origine agricole

Ce sont essentiellement des herbicides qui sont concernés. Dix réseaux sont non conformes, soit 2 % des réseaux du département. Sept communes sont touchées, toutes situées sur le bassin ponot : Aiguilhe, Brives-Charensac, Chadrac, Espaly-Saint-Marcel, Polignac, Le Puy-en-Velay et Sanssac-l'Eglise.

Pour l'UFC-Que Choisir, "si l’eau des consommateurs échappe aux pesticides par exemple, ce n’est pas parce que l’agriculture aurait amendé ses pratiques, mais parce que l’eau subit de coûteux traitements de dépollution. Or, en France, 87 % de cette dépollution est financée par les consommateurs contre seulement 6% par les agriculteurs, en application de l’inadmissible principe du « pollué-payeur »".

Les composants toxiques des canalisations

Des analyses réalisées dans les logements ou à certains points localisés des réseaux de distribution font apparaitre la présence de cuivre, rediffusé par
des canalisations vétustes, abîmées. "Mais ces pollutions restent mal mesurées car du fait d’un très faible nombre de prélèvements, ces analyses isolées ne permettent pas de connaître l’exposition réelle des consommateurs", estime l'UFC-Que Choisir.

"Au vu de ces éléments, et alors qu’un consommateur sur deux déclare consommer de l’eau en bouteille quotidiennement et que les industriels entendent faire croître ce marché, l’UFC-Que Choisir de Haute-Loire appelle les Altiligériens à préférer l’eau du robinet, plus économique et écologique".

Il est possible d'accéder librement à la carte interactive et synthétique de la qualité de leur eau potable sur www.quechoisir.org

Dernière modification le jeudi, 02 février 2017 11:24