jeudi, 30 juin 2016 11:34

Hôpital Emile-Roux : la CGT et FO contestent avoir coupé le courant

Les syndicats rejette les accusations.|| Les syndicats rejette les accusations.|| Photo La Commère 43||

La direction du centre hospitalier Emile-Roux avait accusé des syndicalistes d'être à l'origine de coupures électriques le 16 juin. Deux semaines après les faits, la CGT Energie et FO Energie veulent rétablir leur vérité.

Le jeudi 16 juin, de brèves coupures électriques avaient affecté le Centre hospitalier Emile-Roux. Les installations de secours avaient immédiatement pris le relais. "Après analyse de l’origine de ces évènements, il ressort que ces incidents sont liés aux manipulations par des personnels syndicalistes de l’entreprise ex-ERDF, aujourd’hui Enedis, qui, sans autorisation, se sont introduits dans notre poste de livraison électrique et ont modifié des paramètres de comptage électrique sur notre optimiseur électronique, en entraînant malheureusement la suppression des contrôles indispensables d’intensité, ce qui a causé les coupures observées", stipulait le communiqué de presse transmis le lendemain aux médias et signé du directeur de l'établissement, Jean-Marie Bolliet. Le directeur se désolait de ces "agissements irresponsables" et promettait de porter plainte.

Une fourniture de l'énergie non décomptée

Aujourd'hui, deux semaines après les faits reprochés, les syndicats CGT et Force ouvrière répondent au centre hospitalier dans un communiqué de presse commun. Les syndicats évoquent une "fourniture de l’énergie non décomptée du Centre hospitalier Émile-Roux à partir du lundi 13 juin à 21 heures", une "intervention des équipes d’Enedis (ex ERDF) le jeudi 16 juin matin avec un huissier qui a constaté l’ouverture des fusibles tension du compteur qui a uniquement pour effet la suspension de l’enregistrement de l’énergie consommée."

"Le directeur n'assume pas les défaillances"

Les syndicats contre-attaquent : "S'il y a eu, et visiblement il y a eu des problèmes d’alimentation le jeudi 16 matin annoncés par la presse locale, cela est dû uniquement à un défaut sur les installations électriques intérieures de la seule responsabilité du directeur du CHER. Les propos rapportés par la presse locale ne sont donc qu’un tissu de mensonges qui n’ont qu’un but : décrédibiliser l’action syndicale. Si « agissement irresponsable il y a », c’est sûrement celui du directeur qui n’assume pas les défaillances, probablement par manque de moyens, pour assurer la sécurité des installations et donc, celle des patients."

Dernière modification le jeudi, 30 juin 2016 15:42