mardi, 02 avril 2024 20:28

Choc des savoirs : les enseignants de Haute-Loire refusent les groupes de niveau

||||||||| ||||||||| |||||||||

Une journée de grève et d'action était proposée ce mardi dans l'enseignement contre le projet du gouvernement du "choc des savoirs", à savoir la mise en place des groupes de niveau en 6e et 5e. Les syndicats appellent le ministère à revoir sa copie.

Les enseignants disent non au choc des savoirs, une politique qui tendrait à organiser des groupes de niveau, deux ou trois groupes, en classes de 6e et 5e dès la rentrée prochaine, puis dans les classes de 4e et 3e dans la foulée. Pour les enseignants grévistes, cette mesure est contraire à l'idéologie prônée depuis plusieurs décennies. "On refuse de faire du tri social. Ça va créer une école à deux vitesses", reproche Laurent Berne, de Force Ouvrière. "Et on manque quoi qu'il arrive de personnel pour le mettre en place. Et certains collèges manquent tout bonnement de place pour l'appliquer." Le représentant FO précise : "Il nous arrive d'ailleurs de faire des petits groupes de façon ponctuelle."


Plutôt des classes à 20 élèves

Louise Pommeret, de la FSU, estime que le mouvement de grève "est très suivi dans les collèges, en particulier à Aurec, Le Monastier et Yssingeaux. C'est le signe qu'il y a du rejet". Pour elle, "le choc des savoirs, c'est la fin du collège unique. Le français et les maths, ça représente un tiers de la scolarité. Cela voudrait dire isoler les faibles pour ne pas empêcher les bons de s'envoler, comme il a pu être dit. Ça heurte profondément les enseignants. Nous, on défend des classes à 20 élèves."

Dernière modification le mercredi, 03 avril 2024 13:39

Partager sur :