samedi, 04 novembre 2023 08:14

Expérience amère pour les trois aventurières de Haute-Loire du Rose Trip Maroc, victimes d'une bactérie

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Trois aventurières altiligériennes étaient parties à l’assaut du Rose Trip Maroc le 25 octobre. Mais elles ont quitté le trek, malades... comme plus de 200 autres concurrentes.

Julie Constantin, Claire Duwez Lacarelle et Sylvie Vidal avaient créé l’association les Roses de Compost'elles pour faire ce trek d’aventure Le Rose Trip au profit de l’association Ruban Roses qui soutient les femmes contre le cancer du sein.

Touchées de près par cette maladie, elles avaient décidé de se lancer un défi. Équipées d’une boussole, d’une carte, d’un rapporteur topographique et d’une bonne paire de chaussures de randonnée, elles devaient les grands espaces désertiques et sauvages du Maroc, durant cinq jours.

L'aventure s'est arrêtée net lundi. Sylvie Vidal raconte : "Le lundi, c'était la journée solidaire, on devait monter la plus haute dune du Maroc, mais notre état de santé ne nous le permettait pas. Nous avons pris la décision de partir du bivouac en signant une décharge. Ce jour-là, on a vu des dizaines et dizaines de filles malades qui n'avaient pas le temps d'aller aux toilettes, qui ne pouvaient pas être prise en charge car il manquait de place dans les tentes médicales. On est parti par nos propres moyens, personne de l'organisation ne s'est préoccupé de notre état de santé à ce moment-là."

Ce samedi, le trio rentre en France, "avec encore quelques séquelles mais le pire est derrière nous".

Au total, au moins 200 des 800 participantes auraient été infectées par une bactérie. "On a été toutes les 3 touchées par cette bactérie. Le 3e jour de course nous n'avons pas pu prendre le départ car on a été hospitalisé et perfusé dans des tentes "médicales" pour fortes diarrhées, vomissements, baisse de tension et fièvre."

Les Altiligériennes regrettent la situation : "L'organisation de cet évènement n'a pas pris ses responsabilités. Il était impossible d'accueillir 800 participantes dignement avec 30 toilettes, 30 douches et couper l'eau la nuit. L'équipe médicale a été débordée par le nombre de filles malades. La bactérie serait due à un problème alimentaire. Un collectif vient de se créer pour dénoncer cette hécatombe. Certaines filles sont encore hospitalisées en France ou au Maroc."

Dernière modification le samedi, 04 novembre 2023 09:11

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