Sioux Berger publie ce 3 avril aux éditions du Rocher "Les Chandeliers", un roman plein de charme offrant sa vision nostalgique de la banlieue et des destins qui s'y croisent à travers les époques.

On suit avec un plaisir toujours renouvelé la production littéraire de Sioux Berger, aux racines ponotes. On avait découvert l'auteure avec l'haletant "Les Pentes", poursuivi avec son roman graphique sur l'éolien "Le Prix du vent" , puis embrayé sur une quête autour de la psychogénéalogie pour "1986".

Sioux Berger, auteure et journaliste spécialisée dans les sujets d'écologie et de bien-être, dans la naturopathie et les médecines douces, a passé son enfance au Puy-en-Velay. Elle partage son existence entre l'Auvergne et la région parisienne.

Un jardin aux mille senteurs

A l'heure où le printemps s'installe enfin en Haute-Loire, voici un nouveau roman sous sa plume "Les Chandeliers". Et comme l'essentiel de l'intrigue se noue dans un somptueux jardin de banlieue où les senteurs, les floraisons, tiennent une place de choix, la date de parution est diablement bien choisie. Au fil de 230 pages fort joliment écrites, le lecteur se plaît à suivre les aventures saisies aujourd'hui d'Augusta, Sandrine, Chérif mais aussi, en remontant le temps, celles de l'héroïne principale, Augusta l'aïeule atypique, et d'un mystérieux David.

L'histoire

Pourquoi Augusta, une vieille dame amoureuse de son jardin, voudrait-elle sacrifier sa maison et son atelier de bougies artisanales pour un projet de résidence dernier cri, les Villas Victor-Hugo ? Quel secret se cache derrière les épreuves qu'elle impose au jeune promoteur venu la démarcher ?

Le petit pavillon en meulière a traversé le siècle, et tous ceux qui franchissent sa grille en ressortent transformés : Sandrine, apprentie parfumeuse discrète mais un peu revêche, Chérif, agent immobilier et homme pressé, et David, un petit garçon courageux. Autour d'eux, Augusta tisse doucement la toile de ses souvenirs. Face à la brutalité du monde, ce sont les senteurs et la joie de vivre qui s'imposent, réconciliant chacun avec sa mémoire.

Prix 18 euros