jeudi, 07 mars 2024 07:32

Ces aventuriers vont monter le Kilimandjaro en joelette... et redescendre en parapente

|Pierre-Julien Jouve au-dessus de la mer de neige au Mézenc. Crédit DR||De gauche à droite ; 1er rang : Eric Legat, Damien Trivel, Gautier Delannoy, Bruno Baudin ; 2e rang : Geoffrey Garnier, Bastien Cellier, Pierre Julien Jouve, Florent Collange, Mathieu Blaudy ; 3e rang: Yoann Bernard, David Vey ; Absent : Martin Delannoy, Julien Rey, Simon Delaunay, Lucas Defix|| |Pierre-Julien Jouve au-dessus de la mer de neige au Mézenc. Crédit DR||De gauche à droite ; 1er rang : Eric Legat, Damien Trivel, Gautier Delannoy, Bruno Baudin ; 2e rang : Geoffrey Garnier, Bastien Cellier, Pierre Julien Jouve, Florent Collange, Mathieu Blaudy ; 3e rang: Yoann Bernard, David Vey ; Absent : Martin Delannoy, Julien Rey, Simon Delaunay, Lucas Defix|| |||||

Quinze sportifs aguerris vont grimper l'été prochain le Kilimandjaro avec une personne à mobilité réduite qui sera installée dans une joëlette. Ils auront quatre jours pour atteindre le sommet. Et la redescente se fera en parapente pour une partie, dont le sportif handicapé.

Ils vont s'attaquer à la montagne isolée la plus haute du monde pour un défi unique. Pierre-Julien Jouve, Ponot et Establain en rêvait, il va le réaliser avec une bande de copains. Dans la famille Jouve, on aime les défis, comme en atteste le record du monde de l'heure sur vélo de piste des plus de 75 ans auquel va s'attaquer le papa, en 2024.

Un sportif handi est de l'aventure

Ils seront quinze à vivre cette aventure : 14 porteurs valides et une personne handicapée, Gautier Delannoy, ingénieur chez EDF et sportif handi accompli (ski et kayak). Il prendra place sur une joelette pour la montée, longue de quatre jours pour atteindre les 5895 m. "Il faut respecter des paliers." Le périple est prévu pour la deuxième quinzaine du mois d'août, juste après le Trail du Mézenc, que Pierre-Julien Jouve organise avec Mézenc Melting Sport. C'est d'ailleurs cette association qui supporte cette aventure solidaire. "Cela fait partie des statuts : faire du sport pleine nature, et si possible en sport partagé", rappelle le parapentiste, moniteur depuis 2007 et qualifié hand-icare pour réaliser des baptêmes en biplace.

5000 m de dénivelé en une heure

Quatre jours pour monter... et une heure pour redescendre. Là où cette aventure est singulière, c'est que ce sera la première fois qu'un parapente biplace, avec une personne à mobilité réduite, s'élancera du Kilimandjaro. "Les copains vont mettre deux jours pour redescendre", compare Pierre-Julien Jouve qui va s'offrir un dénivelé négatif de 5000 m en quelques minutes.

Pour évite de se surcharger, c'est la joëlette qui sera utilisée pour le vol en parapente. "On va adapter la joëlette avec la société Joëlette and co située dans la Loire."

Le risque de ne pas pouvoir voler

Si la meilleure période de l'année pour voler en Tanzanie se situe entre mi-août et mi-octobre, le risque existe de ne pas pouvoir décoller en raison des conditions météo. "C'est la règle en parapente : un vol n'est jamais garanti. Dans notre programme, on se donne une latitude de deux jours pour voler, on pourra s'adapter en fonction de la situation", raconte le parapentiste qui avait eu l'occasion de se poser au sommet du Mont-Blanc en 2019.

Dernière modification le jeudi, 07 mars 2024 09:08

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