Une quarantaine d'exploitants de salles de cinéma ont bénéficié jeudi à Tence d'une formation autour des peurs enfantines et de leur gestion.

"Peurs enfantines mais pas anodines", tel était le thème de la formation proposée jeudi à Tence et organisée par l'ACRIRA (Association des cinémas de recherche indépendants de la région alpine), Les Ecrans (association régionale de cinémas indépendants), le GRAC (Groupement régional d'actions cinématographiques) et Plein Champ (association des cinémas indépendants en Auvergne).

Une quarantaine d'exploitants, de la Haute Loire, de l'Ardèche, mais aussi de l'Ain, de la Drôme, ou du Rhône, ont participé à cette formation.

Mélanie Arnoux, éducatrice et formatrice en travail social, a donné une conférence, après le visionnement d'un court-métrage, "Oripeaux", de Mathias de Panafieu, et en se basant sur l'album jeunesse d'Antoine Dole, "Le Monstre du placard existe et je vais vous le prouver". Elle a orienté son intervention sur cette question : comment la peur peut contribuer à la construction de l'enfant ? Suite à cette présentation, une large discussion s'est ouverte entre les participants, très riche en échange par rapport aux expériences de chacun.

Un autre temps fort a été la présentation, après la projection du film "Ma Vie de courgette", de l'association Philosoph'art qui propose aux enfants à partir de 5 ans, dans la région Rhône-Alpes, des ateliers d'art et de réflexion philosophique : ces ateliers permettent, notamment après la projection d'un film, d'amener les enfants à s'exprimer, partager leurs sentiments, leurs opinions, mais aussi écouter et respecter celles des autres. 

La journée s'est terminée par un débat sur le thème « Quelle médiation pour ces films, notamment auprès des adultes accompagnants ? », question qui nous interroge sur nos comportements d'adultes face aux peurs de l'enfant.