Face au risque de fermeture d'une des trois classes de l'école publique du bourg, les parents sont à l'école ce lundi matin et occupent l'établissement pour marquer leur opposition à une éventuelle suppression de poste.

Ils savaient les effectifs fragiles mais n'imaginaient pas que l'école de leur enfant pourrait figurer sur la liste des fermetures de classe. En attendant l'annonce officielle de la future carte scolaire qui doit être donnée mardi, et en fonction des informations dont ils disposent déjà, les familles ont décidé d'agir.

Dès mercredi, une pétition a été créée et a recueilli ce lundi 859 signatures. Et pour le retour en classe après le week-end, une trentaine de parents ont décidé d'occuper symboliquement l'école et d'empêcher les enseignantes, par ailleurs très appréciées, de faire classe. Les enfants présents sont pris en charge par les agents ATSEM.

A la rentrée prochaine, les prévisions font état de 64 enfants en maternelle alors que le seuil est de 58 élèves. Sauf que les enfants de 2 ans - ils sont 12 - ne sont pas comptabilisés malgré un contrat pédagogique validé.

Les parents espèrent convaincre l'inspection de l'intérêt à court et moyen terme de garder les trois classes : des projets de nouveaux lotissements à Saint-Germain, des maisons qui se vendent bien. Ils craignent un effet boule de neige pour l'école élémentaire et regrettent ce mauvais signal envoyé.

"En 2013, l'école avait connu une recrudescence d’inscription qui a porté l’effectif d’une classe de maternelle à plus de 30. C’est cet effectif qui a fait peur à certains parents qui ont enlevé leurs enfants de l’école. Si une classe ferme les effectifs à la rentrée prochaine seront de fait à plus de 30 et nous pensons que cela freinera encore plus les futures inscriptions (double niveau + classe surchargée) et créera un cercle vicieux nous tirant vers le bas", s'alarment les parents.