La commune de Saint-Agrève va faire installer dix caméras sur six points différents afin de quadriller le territoire autour du bourg.
La récente vague de cambriolages visant plusieurs commerces a mis en exergue les faiblesses locales, autant dans la protection des boutiques elles-mêmes mais aussi dans le travail d'enquête.
Souhaité déjà depuis plusieurs mois, le projet de vidéo-protection devrait aboutir en 2023. Damien Bayle, conseiller régional, est venu échanger avec les élus à ce sujet mardi en mairie de Saint-Agrève.
6 sites, 10 caméras
Laurent Cros, gendarme pendant trente ans, aujourd'jui retraité de l'armée de terre, mène ce dossier. Au cours de ses années de gendarmerie à Tence, il a eu l'occasion d'accompagner l'installation de caméras, avec une commune ou une communauté de communes. "Notre but n'est pas d'être intrusif mais de protéger les extérieurs. Le véhicule qui traverse Saint-Agrève sera forcément vu avec ce déploiement."
Au total, le projet s'oriente sur dix caméras positionnées sur six lieux différents. La mairie procède actuellement à la fin de la réalisation du document technique. Les travaux sont espérés pour l'automne.
L'éclairage public rallumé la nuit
Récemment, la mairie a aussi décidé de rallumer les lampadaires la nuit. "Le but est de rassurer, c'est peut-être un effet placebo. Le sentiment d'insécurité, il est difficile de lutter contre ça", estime le maire Michel Villemagne.
Une réunion publique municipale est prévue le 20 avril sous forme d'ateliers. Cette question de la sécurité sera l'un des thèmes abordés.