Début février, sept commerces de Saint-Agrève ont été cambriolés. Après des rencontres avec les commerçants et face aux critiques sur l'éclairage public, la mairie a décidé de rallumer provisoirement les lampadaires.

Dans la nuit du 7 au 8 février, entre 2 et 5 heures, 7 commerces ont été cambriolés. Une tentative a été commise sur un huitième commerce. Les malfrats s'en sont pris à chaque fois aux fonds de caisses et espèces trouvés sur place. Un ordinateur a aussi été emporté. Des cambriolages qui n'ont éveillé l'attention de personne puisque deux commerçants dormaient au-dessus de leur boutique.

La sécurisation des commerces en question

La mairie constate que "six des sept commerces visés étaient dépourvus de systèmes physiques de protection, pas de rideaux métalliques ou de grilles de sécurité".

Pour les commerçants, la cause est liée à l'extinction de l'éclairage public de 23 heures à 4 h 30 qui a été actée le 16 novembre dernier.

Et ces faits ont généré de l'anxiété auprès de la population locale, qui se sent habituellement épargnée par ces actes de délinquance.

Une vidéo-protection attendue

Dans l'urgence, le maire et le conseiller municipal délégué à la sécurité, lui-même ancien gendarme, ont fait le tour des commerces. Et deux réunions ont eu lieu au sein de l'exécutif local en l'espace de sept jours. Il a ainsi été décidé de revenir provisoirement au maintien de l'éclairage public de l'hypercentre comme auparavant, avec l'installation de lampes LED "permettant un abaissement de luminosité programmable, sans extinction totale", fait savoir la mairie.

La commune annonce aussi "l'installation imminente du système de vidéo-protection". Le financement sollicité auprès de la Région "devrait être confirmé tout prochainement".