mercredi, 22 février 2017 14:13

Mort troublante d'un homme près d'un lac : la victime vivait en Haute-Loire

Voici l'immeuble où la victime semblait vivre depuis quelques semaines.||| Voici l'immeuble où la victime semblait vivre depuis quelques semaines.||| Photo La Commère 43|||

Un homme a été retrouvé mort, pieds et poings liés et dissimulé dans un drap blanc, samedi dans un lieu escarpé près d'un lac des Alpes-de-Haute-Provence. Il vivait à Saint-Pal-de-Mons.

"Peu de doute subsiste sur le caractère crapuleux de cette mort", nous confirme une source judiciaire après la découverte d'un corps samedi près du lac d'Esparron-de-Verdon, dans les Alpes-de-Haute-Provence, trouvé par deux chasseurs dans un endroit très escarpé. Le décès pourrait remonter à plusieurs jours. Le corps était dissimulé dans un drap blanc, les pieds et mains liés.

Le parquet de Digne-les-Bains a ouvert une enquête pour homicide volontaire. L'autopsie pratiquée en début de semaine à Marseille a confirmé que la mort serait due à des coups reçus.

L'identification de la victime a conduit les enquêteurs jusqu'en Haute-Loire où habitait Romain, un homme de 45 ans. Originaire de Lyon, il était arrivé dans le village de "Lichemialle", un hameau partagé entre Saint-Romain-Lachalm et Saint-Pal-de-Mons. "Cela devait faire un ou deux ans qu'il vivait ici", indique Patrick Riffard, le maire. "Il était originaire de Lyon. Il vivait de petits boulots et c'était un gars discret, fiable, sans histoire", affirme de son côté un commerçant, qui avait l'habitude de le voir et encore sous le choc de la mauvaise nouvelle.

Les enquêteurs de la section de recherche de Marseille sont venus perquisitionner mardi matin dans sa dernière adresse connue. Il semblait loger depuis quelques semaines dans un appartement situé dans le centre historique de Saint-Didier-en-Velay, dans une ruelle donnant sur la place de la Halle. Mais le crime ne semble pas avoir été commis en Haute-Loire. Les gendarmes altiligériens ont également réalisé une enquête de voisinage à Saint-Pal-de-Mons.

L'enquête se poursuit.

Dernière modification le mercredi, 22 février 2017 18:22