lundi, 06 février 2017 13:45

Auvergne Rhône-Alpes : un levier de 111 millions d'euros pour la Haute-Loire

Laurent Wauquiez, aux côtés de Jean-Pierre Marcon et Michel Joubert.||| Laurent Wauquiez, aux côtés de Jean-Pierre Marcon et Michel Joubert.||| Photo La Commère 43|||

Le "Pacte régional pour la Haute-Loire" a fait l'objet d'une réunion d'informations lundi matin à Vals-près-le-Puy à destination des élus.

Laurent Wauquiez est revenu sur les grandes lignes de son programme d'aides ciblées destinées à "doter la Haute-Loire de bonnes bases pour aborder les 20 prochaines années". Deux autres départements de la grande région sont concernés par ce type de pacte : l'Ardèche et le Cantal. "Car ce sont les trois départements les moins peuplés."

L'enveloppe globale pour la Haute-Loire est de 111 millions d'euros sur 5 ans. Pour donner un ordre d'idée, si on rapporte cette somme aux 258 communes de Haute-Loire, cela aboutirait à faire bénéficier de 86 000 euros, par an, chaque commune.

Pour autant, le président de la région a mis en garde : "La somme paraît importante, mais c'est un levier. Si vous ne vous en emparez pas rapidement, ce sera perdu. Il faut que vous soyez prêts de votre côté."

Quatre domaines ciblés

Quatre axes principaux ont été retenus pour ce programme d'intervention :

- 11 millions d'euros pour l'ouverture et le désenclavement du territoire : projets routiers, TER, aérodrome de Loudes...

- 21,5 millions d'euros pour le développement : maisons de santé, téléphonie mobile et internet, attractivité des chefs-lieux...

- 48 millions pour l'économie et l'agriculture : lentilles vertes, accompagnement pour l'obtention d'un AOP pour le fromage aux artisous, approvisionnement local pour la restauration collective, soutien des filières structurantes telles le bois, le luxe...

- 31 millions d'euros pour le développement du tourisme, du sport, de la culture, de l'événementiel

"Chez nous"

Laurent Wauquiez a encore insisté sur la nécessité que les marchés reviennent à des entreprises du territoire et donné des pistes pour que les clauses contenues dans les marchés publics permettent cette préférence locale, régionale voire nationale. "Par exemple, il faut prévoir que, pour des raisons de bonne compréhension des consignes de sécurité, le personnel employé sur ces chantiers parle français."

La consigne est bien de faire en sorte de conserver "chez nous" les emplois.

Dernière modification le lundi, 06 février 2017 15:02