vendredi, 24 juin 2016 17:13

A la clinique Bon Secours, les calculs rénaux sont détruits... au laser (vidéo)

Le chirurgien passe par les voies naturelles et suit le processus grâce à une mini-caméra.|Les docteurs Pascal Metois et Jacques Largeron|Environ deux opérations profitent de cette technique chaque semaine.|| Le chirurgien passe par les voies naturelles et suit le processus grâce à une mini-caméra.|Les docteurs Pascal Metois et Jacques Largeron|Environ deux opérations profitent de cette technique chaque semaine.|| Photo La Commère 43|Photo La Commère 43|Photo La Commère 43||

Les deux urologues de la clinique Bon Secours au Puy-en-Velay ont récemment investi dans un laser qui permet de détruire plus rapidement les calculs rénaux. La preuve en image.

Les docteurs Jacques Largeron et Pascal Metois réalisent environ deux opérations par semaine pour enlever les calcus rénaux. Depuis le début de l'année, ils sont équipés pour cela d'un laser qui détruit ce caillou indésirable en le fragmentant. Cette innovation technique médicale est très efficace et permet de soulager le patient. "On passe par les voies naturelles. Tout se fait sous anesthésie générale", précise le Dr Largeron.

Le laser remplace le marteau piqueur

Tous les humains sont égaux face aux calculs rénaux. Les enfants peuvent aussi en être victimes mais le problème survient souvent entre 40 et 60 ans. "Le calcul rénal est un déchet concentré. La meilleure façon de s'en prémunir est de boire beaucoup d'eau pour éliminer. Il arrive aussi que ce soit lié à une malformation ou une maladie rénale." On parle de colique néphrétique quand le calcul se déplace dans l'uretère et empêche l'évacuation de l'urine. La douleur est alors grande."

Cette technique du laser remplace la tige en fer qui était auparavant passée pour détruire le calcul. "Cela agissait comme un marteau piqueur. ça donnait des impulsions pour casser le calcul coincé."

Un investissement de 40 000 euros

Les urologues de la clinique privée, les seules professionnels équipés de la sorte en Haute-Loire, sont ravis d'offrir cette technologie à leurs patients, "surtout que tous les hôpitaux ne l'ont pas".

L'investissement de cette nouvelle machine est de 40 000 euros. Et chaque fibre utilisée lors de l'intervention, à usage unique, coûte 200 euros. Le prix de l'intervention, fixé par la Sécurité sociale, ne change pas. Il est d'environ 1000 euros.

45 mécecins généralistes ont bénéficié d'une formation sur la question ce jeudi soir au Puy-en-Velay.

Une opération au laser filmée à la clinique Bon Secours

Le cabinet d'urologie de la clinique Bon Secours utilise un autre laser depuis plusieurs années. Cela concerne la prostate

Dernière modification le mercredi, 29 juin 2016 14:52