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La "Garantie Jeunes" est proposée aux jeunes de 16 à 25 ans, sans emploi, non engagés dans une formation, sortis de la scolarité avec une allocation mensuelle. Un dispositif qui a servi de tremplin à des jeunes. Ils témoignent.

Estelle Allemand ne cesse de le répéter. "La Garantie Jeunes a été une chance pour moi." A 25 ans, cette habitante de Raucoules a décroché en début d'année un CDI à la Croix-Rouge Française après un an de contrat aidé dans cette structure à Monistrol-sur-Loire. Après avoir obtenu un BTS Management des unités commerciales au Puy-en-Velay, un bac + 2, elle voulait poursuivre en alternance avec un licence dans les ressources humaines. Mais après plusieurs semaines de recherche, aucune entreprise ne souhaite l'engager. "C'est le cercle vicieux. On reproche un manque d'expérience, mais on ne vous  laisse pas l'occasion de faire vos preuves, c'est décourageant."

"On m'a mis en confiance"

Elle se tourne alors vers la Mission locale de la jeune Loire et ses rivières et intègre la Garantie Jeunes. Ce qui lui assure une allocation mensuelle de 472,37 euros et l'engage dans un processus de recherche active d'emploi ou de formation. "La Mission locale m'a paru plus accessible que Pôle emploi avec une attention toute particulière. On m'a clairement mis en confiance alors que je sortais d'une période difficile. Ce n'est pas de l'assistanat car on est dans une recherche poussée."

Il a créé son salon de tatouage

Simon Michel, 23 ans, est aussi ressorti de la Garantie Jeunes avec un bilan positif. Originaire de Grazac, il a ouvert son salon de tatouage au Cheylard en février. "Ce dispositif m'a permis d'avancer plus vite dans mon projet. Il fallait trouver au moins 8 stages sur l'année. J'ai découvert plein de métiers très différents comme électricien, menuisier. Et j'ai aussi fait un stage auprès d'une tatoueuse, ce qui m'a conforté dans mon projet. La Garantie Jeunes m'a apporté une aide financière et un cadre pour avancer. Ce fut un bon coup de pouce."

La Garantie Jeunes dans le détail

La garantie jeunes s’adresse aux jeunes de 16 à 25 ans qui sont ni en emploi, ni en formation, ni en scolarité et qui ont un revenu inférieur à 472,37 €.

C’est un accompagnement sur 12 mois en 2 temps : un temps collectif de 4 à 5 semaines encadré par des conseillers en insertion professionnelle. Divers ateliers sont proposés : logement, santé, CV, lettre de motivation, simulation entretien, pôle emploi, budget, sport, visite entreprise, intervention de chef d’entreprise ; un temps individuel de 11 mois où le jeune est soit en emploi, soit en stage, soit en formation.

"C’est donc un dispositif donnant-donnant. Le jeune touche une allocation de l’État de 472,37 € par mois s’il est dans l’action. Cette allocation est cumulable avec des revenus professionnels jusqu’à 300 € et ensuite elle est dégressive", signale Virginie Granger, conseillère en insertion sociale et professionnelle.

Contact : 04 71 65 73 73

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Sur les 1705 jeunes qui ont été accueillis en 2016 à la Mission locale de la jeune Loire et ses rivières, plus d'un sur deux est parvenu à une solution vers l'emploi ou une formation.

Basée à Yssingeaux, présidée par Yves Braye et dirigée par Abdelkader Railane depuis 2004, la Mission locale de la jeune Loire et ses rivières est un appui évident pour les jeunes en perte de repères.

Sur les 1 705 jeunes suivis en 2016, 586 venaient pour la première fois. Le nombre d'entretiens individuels a explosé avec 8883 rencontres contre 7 616 en 2015 et 4924 en 2014.

679 jeunes âgés de 16 à 25 ans sont parvenus à trouver une solution vers l'emploi, 234 se sont dirigés vers une formation. Le problème numéro un reste la mobilité avec un jeune sur deux qui n'a pas le permis.

"L'activité poursuit sa progression, convient le directeur Abdelkader Railane à la tête d'une équipe de 21 personnes contre 7 en 2004 à son arrivée. "Nous sommes sur un bassin dynamique. Les entreprises et les collectivités jouent bien le jeu."

Installée au Pôle Crisselle, la Mission locale se retrouve à l'étroit. "La mairie est à l'écoute et tente de trouver une solution pour nous trouver des espaces supplémentaires dans le bâtiment."

L'assemblée générale jeudi soir à l'Ecole nationale de pâtisserie a été l'occasion de saluer le travail réalisé depuis 21 ans par Nicole Perbet, assistante de gestion, qui fait valoir ses droits à la retraite à compter du 30 juin.

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Mercredi après-midi, la Mission locale de la jeune Loire et ses rivières proposait un forum de l'apprentissage dans ses locaux du pôle Crisselle à Yssingeaux. Le but était de permettre à des jeunes suivis par la structure de solliciter et de se renseigner autour d'offres d'apprentissage proposées par des entreprises et des organismes de formation.

Sur les 210 jeunes âgés de 16 à 21 ans et vus au cours des quatre derniers mois, la moitié est venue visiter les stands. Le Greta du Velay, le Medef, le CFA BTP et l'entreprise Bobitech de Saint-Julien-Chapteuil sont venus présenter les offres.

Le problème numéro un pour les Yssingelais demeure la mobilité. Et cette difficulté est double : sans permis ou sans voiture, des jeunes n'arrivent à se déplacer pour profiter des offres. Et quand ces critères sont réunis, les jeunes se mettent eux-même des frontières, refusant des opportunités les conduisant à plus de 20 ou 30 km de leur domicile.

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La Mission locale de la jeune Loire et ses rivières met en place un nouveau dispositif intitulé « L’Excellence des Métiers » à destination des jeunes de moins de 25 ans.

Ce programme, co-financé par le Fond social européen, vise à mettre en avant des secteurs porteurs du bassin. A savoir l’agriculture, l’agroalimentaire et le transport. A cet effet, une rencontre était organisée vendredi avec des entreprises des secteurs concernés. Onze sociétés ont répondu à l'appel : Eurosérum (Bas-en-Basset), service de remplacement 43, Manpower Monistrol, fromagerie Beauzac, Légumes et fruits Valentin (Yssingeaux), Laiterie Gérentes (Araules), Transports Colombet (Sainte-Sigolène), 3V Voyages (Yssingeaux), Pépinières Véronique Issartel (Saint-Pal-de-Chalencon), Ambulances des sucs (Yssingeaux) et Travaux ruraux du Velay (Saint-Didier-en-Velay).

"L'idée est de valoriser l'image de ces métiers et orienter les jeunes vers ces secteurs, porteurs d'emploi", indique Delphine Villesèche, conseillère à la Mission locale, et chargée de la mise en place de ce dispositif avec Valérie Cartignies.

Cinquante jeunes peuvent intégrer le dispositif

Les entreprises jouent un rôle de partenaires et pourront, si besoin, accueillir un jeune en stage, ouvrir les portes de leur activité via une visite de la société et aussi solliciter la Mission locale en cas de besoin de personnel.

Cinquante jeunes pourront potentiellement intégrer le dispositif lancé pour un an.

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Chaque année, 1 700 jeunes sont suivis par la Mission locale de la Jeune Loire et ses rivières, dont 600 nouveaux.

"Note structure est indispensable dans la période actuelle où de nombreux jeunes actifs se retrouvent sans emploi", soutient Yves Braye, conseiller départementale et président de la Mission locale de l'Est du département, qui rayonne sur 44 communes. "Notre ancrage local permet une connaissance du tissu économique et des problèmes spécifiques liés à notre zone rurale et notre bassin d'emploi."

Pour la première fois depuis 2007, la structure d'aide en direction des jeunes 16-25 ans a suivi moins de personnes que l'année précédente. 1648 jeunes ont été accompagnés en 2015, dont 626 nouveaux, contre 1839 en 2014.

Sur l'année 2015, 551 jeunes ont trouvé un emploi (dont 157 sur le Pays des sucs, 172 sur les Marches du Velay et 38 sur le Haut-Lignon) et 193 se sont engagés dans une formation (dont 49 sur le Pays des sucs, 58 sur les Marches du Velay et 19 sur le Haut-Lignon)

Publié dans Actualités 2016
Et de trois pour Abdelkader Railane! Le directeur de la Mission locale du pays de la jeune Loire, délégué de la COPEC (Commission pour la promotion de l’égalité des chances et de la citoyenneté), soigne ses insomnies en alignant des mots. Il publie "Chez nous, ça s’fait pas!"aux éditions Jeanne-d'Arc.


Abdelkader Railane publie son troisième roman en creusant avec constance le sillon de l'humanisme. Une nouvelle fois, il plaide pour le "vivre ensemble", l'acceptation de l'autre dans sa différence, avec l'optimisme qui caractérise l'ancien champion de boxe venu du Nord de la France s'enraciner en Auvergne.
Après "En pleine face" en 2012, "Coeur halal" en 2014, voici "Chez nous, ça s’fait pas!" qui s'invite dans les gondoles des libraires cette semaine. Et l'insomniaque écrivain a déjà en tête le prochain dont le titre pourrait bien être : "Quand j'étais bougnoul"...


La vieillesse au centre de l'intrigue
"Cette fois, je me suis mis dans la peau d'une femme. C'est très agréable de se glisser dans la peau d'un personnage très éloigné de soi." Au-delà du parcours spécifique de l'héroïne, Malika, avocate, mère de trois enfants, non-croyante, contrainte à retrouver des membres de sa famille adeptes d'un islam rigoureux, des salafistes, le sujet qu'aborde le livre est universel. Comment traite-t-on ses aînés dans notre société à l'heure de la vieillesse?

"C'est une problématique qui me touche de près. Mon père est âgé de 92 ans et ma soeur, Norah, a quitté la Haute-Loire justement pour se rapprocher de nos parents, pour les entourer." L'expression qui donne son titre au livre"Chez nous, ça s’fait pas!" fait référence à l'incompréhension que suscite, dans les sociétés traditionnelles, notamment maghrébines, l'idée de mettre ses parents en maison de retraite au lieu de s'en occuper en les gardant chez soi.


La primeur pour les Yssingelais
Le roman d'Abdelkader Railane "Chez nous, ça s’fait pas!" publié par les éditions Jeanne-d'Arc sort en librairie le 15 avril, au prix de 16 euros.
L’auteur offre la primeur de son livre aux Yssingelais. Il le dédicacera dès le jeudi 14 avril, de 17 heures à 19 h 30, chez Laurent et Manuela Léger, au Mag Presse place Maréchal-Foch à Yssingeaux.

Le samedi 30 avril, une séance de dédicaces est programmée à la FNAC, 23 boulevard Maréchal-Fayolle au Puy-en-Velay.

Publié dans Actualités 2016
Ce mardi, à l'invitation d'Agnès Chavanon, sous-préfète de l'arrondissement d'Yssingeaux, les jeunes de la Mission locale du pays de la Jeune Loire et ses rivières, ont échangé autour de la question de la mixité professionnelle.

Des témoignages jalonnaient la rencontre. Objectif : lutter contre les stéréotypes professionnels qui ont la vie dure. Le leitmotiv était : "Osez. Levez les obstacles. Et ne vous mettez pas vous-même des barrières."

On entendait ainsi une jeune fille de Monistrol, devenue chauffeur de bus, grâce à l'accompagnement de la mission locale :"J'avais envie de faire ce métier, mais je n'étais pas sûre d'en être capable. Maintenant, je suis embauchée chez 3V et j'adore ce que je fais. Sans l'appui de ma famille, cela n'aurait pas été envisageable."

DSC 0012Mathilde Feydeau, ingénieur agronome
Embauchée en 2015, elle est (seulement) la deuxième femme cadre chez Barbier, un poids-lourd de la plasturgie. Elle est responsable de l'assistance technique dans les milieux agricoles. "Durant mes études d'ingénieur, je ne mesurais pas à quel point dans le monde agricole, il y a d'a priori. Nous étions à parité hommes et femmes dans mon cursus. En pratique aujourd'hui sur le terrain, quand j'arrive sur une exploitation, en France, comme dans tous les pays où je suis amenée à intervenir, la première remarque c'est : "Ah mince, ils nous ont envoyé la fille!". Puis, on vous teste, on vous fait monter sur un silo, sur des bottes d'enrubannage... Au bout de 5 minutes, ça va mieux. Mes compétences sont bien là. Et je dirais même qu'être une femme apaise les conflits. Alors qu'ils auraient crié sur un homme, ils sont moins agressifs parce je suis une femme."

Gendarmette

A la demande de l'intéressée, tout élément susceptible de pouvoir la reconnaître ont été enlevés. "Issue d'une famille de gendarmes, ce métier était une évidence pour moi. Dès le départ, on m'a annoncé la couleur : "Ici, il n'y a ni homme, ni femme, seulement des militaires." Dans la réalité, il faut bien admettre que dans le rapport physique, une femme, sauf si elle est adepte de sports de combat, n'aura généralement pas le dessus. J'ai la conviction que la présence d'une femme adouçit les choses. J'ai le souvenir d'avoir entendu, à mon arrivée dans une affectation,"Ah! Un peu de féminité dans ce monde de brutes." La seule frustration que j'ai ressenti dans l'exercice de ce métier qui me plaît, c'est lorsque j'étais enceinte. Très vite, vous ne rentrez plus dans votre uniforme. Il n'existe pas de modèle adapté dans la gendarmerie à une femme enceinte. Vous êtes cantonnée, pour des raisons légitimes de sécurité, à des tâches plus administratives, sans contact ou avec peu de contact avec le public."

DSC 0028Betty Pelissier, gérante de Aménagement Velay Habitat
"Etre une femme dans les métiers du bâtiment, ça ne va pas de soi. Dans les cinq premières minutes, vos interlocuteurs vous posent mille questions techniques qu'ils ne poseraient pas à un homme dont la compétence est présumée. On vous jauge. Puis, le courant passe, une fois les compétences reconnues. J'ai l'habitude de dire qu'il faut appliquer la règle des trois C : connaître, convaincre, conclure. Conclure, c'est-à-dire être en capacité de faire. J'ai intégré des responsabilités au sein de la Fédération du bâtiment, en devenant présidente du groupe femmes. Je suis élue au bureau de la Chambre de métiers de Haute-Loire et maintenant je suis trésorière de la Chambre de métiers de la grande région Auvergne-Rhöne-Alpes. Il est important que les femmes atteignent des postes de responsabilité dans toutes les instances professionnelles aussi."


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