mardi, 12 décembre 2023 15:54

Loi immigration : pourquoi Isabelle Valentin et Jean-Pierre Vigier ont rejeté le projet de loi

Jean-Pierre Vigier et Isabelle Valentin|| Jean-Pierre Vigier et Isabelle Valentin|| ||

Isabelle Valentin et Jean-Pierre Vigier, députés Les Républcains, ont voté la motion de rejet sur le projet de loi relatif à l’immigration. Ils sont convaincus que "le texte du gouvernement constitue une fausse promesse et ne permettra pas à la France de reprendre pleinement sa souveraineté sur la question migratoire". Ils s'en expliquent.

"En même temps". Comme Laurent Duplomb, les deux députés de Haute-Loire renvoient à cette expression macroniste et refusent "de cautionner la stratégie du « en même temps » qui conduira à renforcer la défiance des citoyens envers la capacité de l’État à les protéger".

Isabelle Valentin et Jean-Pierre Vigier disent regretter "que le gouvernement ait méthodiquement laissé détricoter le texte du Sénat au cours de son examen en commission des lois. La rédaction du Sénat écartait toute idée de régularisation automatique et incluait de nombreuses mesures longtemps réclamées par les Français".

En tant que législateurs, ils souhaiteraient qu'on permette au Parlement de voter des plafonds migratoires. "Nous devons renforcer notre Constitution en encadrant le droit des étrangers ainsi que le droit d’asile, mais aussi en nous donnant les moyens juridiques de définir et de faire appliquer une politique migratoire maîtrisée."

Ils ajoutent dans un communiqué commun : "C’est à ces conditions et à elles seules que la France reprendra le contrôle et retrouvera sa pleine souveraineté en matière de politique migratoire. A défaut, nous resterons dans le même cadre institutionnel, législatif et politique qui nous rend impuissant depuis des années pour réguler les flux migratoires et expulser les étrangers délinquants présents sur notre sol."

La navette parlementaire va désormais se poursuivre en commission mixte paritaire où sept députés et sept sénateurs débattront sur le texte tel qu’adopté au Sénat pour tenter de trouver un compromis.

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